L’état congolais serait-il démissionnaire dans le secteur de l’emploi ? Ou vers une solution à long terme ?

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Pour ceux qui ne le savent pas, l’Office National de l’Emploi ONEM en sigle est un établissement public de l’état qui a pour objectif principal la promotion de l’emploi autrement dit l’étude du marché de l’emploi. Il fonctionne à Bukavu depuis 2004, elle a déjà visé 7018 offres d’emplois pour 10060 postes, 40371 contrats ont été visé par elle aussi, parmi lesquels 36 175 pour les hommes et 4196 contrats pour les femmes. Elle a déjà pu enregistrer un nombre de demandeurs d’emploi 21 151 hommes et 4126 femmes qui sont repartis en universitaires et non universitaires. les services de son institution sont gratuits sauf qu’il y a des pénalités à payer en cas d’irrégularité. . Afin de comprendre le fonctionnement de cette institution votre Magazine s’est entretenu avec Monsieur Alfonse Mahanvu Mukara, Directeur provincial de l’ONEM.

Cette institution est un établissement publique qui a une autonomie administrative et financière qui a été créé sous le décret-loi 081/ 2002/ 3 juillet 2002. Il est institué par l’article 204 de la loi numéro 015/2002/ 10 octobre 2002 portant le code de travail. Il nous renseigne que l’ONEM possède en son sein sept bureaux ayant chacun une spécialité. Entre autre :

• Le bureau de l’accueil des actifs qui s’occupe d’enregistrer les chômeurs et de leurs délivrer les cartes.

• un autre bureau dénommé emploi indépendant qui en principe devrait s’occuper des initiatives locale d’absorption des chômages, jadis il y avait un fond alloué à cette activité, delà a été fait à Kinshasa mais ça jamais été effectif en province. Par exemple, pour quelqu’un qui crée un atelier de coutures de 50 machines devrait au minimum employé près de 49 personnes. Moins le projet absorbé plus des employés et était moins couté ce projet avait la chance d’être considéré.

• Il y a également le bureau de visa de contrat et des offres qui a comme attribution de vérifier la conformité des contrats établit par rapport à la loi de travail.

• Le bureau de formation, quand à lui
devrai s’occuper des Techniques de Recherche de l’Emploi ou technique de recherche d’emploi, elle est chargé d’orienter les jeunes venant du banc de l’école comment on établit une demande, comment se comporter le jour de l’interview, comment on se comportée jour du test… En dehors de tout cela, ce bureau devrait s’occuper des faire des statistiques qui montrerait que dans un domaine on a déjà excéder par exemple en agronomie ; il va dire que nous avons plus des ingénieurs que des exécutant sur le terrain et dire par exemple on peut arrêter ou réduire la production des ingénieurs et favoriser les écoles des exécutants.

• Et bureau des statistiques et informatique qui a comme attribution de capitaliser les données sur le marché d’emplois(les chômeurs, les offres) il doit capitaliser cela afin de le disponibiliser au service qui en ont besoin en ça de la planification sur l’emploi.

• Il y a aussi le secrétariat et la comptabilité

• Et la direction provinciale qui coordonne tous ces services.
Concernant les jeunes qui viennent directement du banc de l’école quelle serait la solution par rapport à cette attitudes des employeurs qui fixent une modalité d’une expérience quelconque allant souvent de deux à cinq ans voir même dix d’expériences ?

Il Ya une solution prise par l’état afin de contourner ce facteur, il s’agit du programme diplôme emploi PDE, malheureusement qui ne pas encore effectif en province, ce programme consiste à prendre les lauréat venant des universités, les former durant deux mois et dès vous aviez fini, l’état vous délivre un certificat qui vous épargne de cette condition car vous aurez déjà un bagage consistant adapté au monde de l’emploi. Il est à signaler que Kinshasa est aujourd’hui à la troisième promotion.

Par ailleurs certaines analyses nous renseignent que plusieurs paramètres sont à la base du taux d’accession à l’emploi est trop faible, entre autres :

• Le népotisme : lors des embauches, la plus part de fois les compétences ne comptent plus, il suffit d’avoir son membre de famille d’où le populaire slogan « j’ai mon frère ».

• Les offres sont plus minimes que les demandes, il y a plus de demandeurs d’emploi que des opportunités. L’état ne s’investit pas dans la création de des débouchés pour les personnes venant fraichement du banc de l’école.

• Pas de fond alloué à la retraite, les vieux ne lâchent pas leurs places car n’ayant pas une subvention de leur pension qui puisse leur garantir la sortie. Les jeunes ayant encore la vigueur de l’âge ne font qu’attendre la mort de ce derniers afin d’accéder aux places vacantes, c’est qui crée un conflit de génération.

• Il n’y a aucune planification dans le domaine d’emploi dans les jours à venir pour s’imaginer des solutions à prendre à court, moyen et long termes.

Il est à souligné qu’en république démocratique du Congoil existe aussi un système dit sous-traitante, qui selon certains observateurs s’avère comme une forme d’exploitation de l’homme par l’homme. Cet activiste de droite l’homme que nous avions contacté et qui a gardé l’anonymat explique que dans cette affaire la commission est plus grande que le salaire octroyé au travailleur, l’agence de sous-traitante s’enrichie au détriment de la sueur du front de celui qui travail.

Et que dire du code congolais de travail qui dit qu’un contrat ne peut pas été renouveler plus de deux fois sans que cela soit transformé en un contrat indeterminé ?

Le code de travail à son article 41 et 42 stipule qu’un contrat à durée déterminée ne peut être renouvelé plus deux fois mais il s’avère qu’il existe le décret-loi signé sous le ministre SIMON BULUBI Galati, l’arrêténuméro 063/CAB/PVMP/ETPS/2011 du 22juillet 2011 fixant modalité du renouvellement du travail à durée déterminée qui soit en contradiction avec le code congolais de travail.

Cette situation met aussi le travailleur congolais dans un état de faiblesse, pouvant êtrerévoqué à n’importe quand. Non seulement, il y a pas des opportunités d’emploi mais ceux-là qui en ont ne possèdent pas la possibilité de le conserver.

Il est à noter que c’est dans cette optique que l’Etat congolais avait mis en place cette institution publique afin qu’elle régule le secteur de l’emploi mais il vrai que bon nombre des personnes ne la côtoient pas ni ne la consultent même pas. Egalement plusieurs experts évoquent la question de l’entreprenariat comme la voie majeure de lutte contre le chaumage dans le pays et surtout pour la plus part des jeunes qui viennent du banc de l’école.

Par Isaac Musharhamina

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