L’ACCB appelle le gouvernement congolais à initier la femme à des programmes environnementaux

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« La femme n’est pas seulement victime du changement climatique, elle est également actrice dans la protection de la biodiversité. » c’est par ces propos que Marie Bwami, coordinatrice de l’Association Communautaire pour la Concertation de la Biodiversité ACCB en sigle, appelle toutes les femmes de quitter la chaise de confort et de s’impliquer directement dans la protection de l’environnement pour restaurer la ville Bukavu. Elle appelle aussi le gouvernement congolais à initier la femme à des programmes environnementaux pour son autonomisation

Dans une interviews exclusive nous accordée ce jeudi 13 aout 2021, Marie Bwami dénonce le fait que la femme se limite aux travaux ménagers oubliant qu’elle est possesseurs de nombreux autres atouts. Elle déplore également le fait que dans certains coins l’on considère la femme comme vulnérable face aux effets négatifs du changement climatique.

Pour elle, la femme joue un rôle très important dans la protection de l’environnement, puisqu’elle est une actrice qui peut construire ou détruire dans l’exercice de son ménage quotidien ; elle a juste besoin des savoirs parce qu’elle est encore en retard par rapport à l’évolution des effets de changement climatique.

 

« l’actrice principale de la protection de la biodiversité, de l’environnement c’est la femme. Cela s’explique par le fait que, n’étant pas informée, la femme peut facilement détruire la biodiversité avec les déchets issus des travaux ménagers. C’est pourquoi elle doit s’informer pour mieux s’impliquer dans la protection de la biodiversité »

Elle renchérit en montrant que la femme est toujours soucieuse de son environnement parce qu’elle a compris que c’est grâce à ce dernier qu’elle saura nourrir sa famille.

Marie Bwami appelle cependant toutes les femmes à œuvrer pour la protection de la biodiversité car affirme-t-elle, elle en est capable plus que tout le monde.

Outre le gouvernement congolais, Elle en appelle également aux partenaires de capacité la femme pour qu’elle soit à la page car le changement climatique évolue.

Pour rappelle l’Association Communautaire pour la Conservation de la Biodiversité ACCB en sigle, est une association sans but lucratif membre de la société civile et organisation du droit congolais.

Elle travaille avec les communautés locales et le peuple autochtone dans le secteur de la protection de l’environnement et a pour mission de promouvoir les compétences des communautés locales (peuple autochtone) et la participation concertée à la gestion de ressources naturelles ; et pour vision de voir tout le monde bénéficier de la bonne gestion issue des ressources naturelles.

 

Tecla Kahirho

 

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