Focus sur l’artiste humoriste Joyeux Bin Kabodjo

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Le monde est un miroir qui  parle  et  les  artistes sont des miroirs qui ne parlent pas. Il se regarde dans le monde mais  c’est le monde qui le juge. L’artiste humoriste et comédien Joyeux Bin Kabodjo laisse son publique juger de quel genre d’artiste il est. C’est de cette manière qu’il ouvre les coulisses de sa carrière à votre Magazine afin d’éclairer nos lecteurs sur ce secteur d’art.

Lui qui a eu une enfance comique de manière à inspirer c’est qu’il est devenu, Joyeux Bin Kabodjo nous dit de prime abord que dans sa famille, il apprit à rire au quotidien de ses bonheurs et de ses malheurs. Il a ensuite rencontré le monde de la cormidie à travers les humoristes français à la télévision et le théâtre à travers certains de ses amis qui lui ont initié.

Ensuite, il révèle qu’il n’a pas su quand est ce qu’ Il a commencé sa carrière mais la seule chose qu’il connait est qu’il ne s’arrêtera jamais. Ce n’est pas par ce qu’il gagne beaucoup des choses, ajoute-t- il mais puisque l’humoriste reste un acteur de la cohésion. Et qu’il n’y a pas un plus grand sentiment que de savoir qu’on contribue à cela.

Joyeux nous renseigne également qu’il est beaucoup  plus fier de ces moment d’echec  que de ses moment de gloire. Tout en rappelant ce spectacle « le paradis mordu » , en 2014, où l’on pouvait compter rien que cinq personnes qui étaient aussi les membres du protocole. De ce cet échec, il nous renseigne qu’il a dû recadrer ses tires et redéfinir ses stratégies.

«  La vie est un escalier, et je suis parti du plus bas niveau pour etre ce que je suis aujourd’hui ».  souligne-t-il en toute humilité.

Pour votre gouverne, l’on compte plusieurs scènes à l’actif de cet artiste dont parmi elles, l’on peut citer : « Le nègre n’est pas noir, Les enfants sucrés, la lettre ouverte à Mr avenir, Que dit le roi, les excellences, Pourquoi moi… »

Par contre cet artiste comédien et humoriste nous dévoile ses projets pour ce dernier trimestre de l’an 2018.

  • Une production dans le cadre du spectacle enfant sucré avec l’artiste musicien Cor Akim afin de faire connaitre l’humour classique en décembre
  • Le festival du rire Zéro polémique, un evenement qui va accueillir l’artiste comédien Saido ABATCHA  du 18 au 24 Novembre et qui sera soutenu par l’institut français en grande partie
  • Un nouveau spectacle « les excellences ».
  • Et une sortie vers Goma d’ici le mois d’Octobre.

Il annonce en même temps la sortie imminente d’un film  dans lequel il a  du joué au courant de cette année 2018 avec certain acteurs de Bukavu en collaboration avec ceux de Bujumbura.

D’autres parts il raconte qu’il apprend quand il est sur scène. Pour lui l’écriture du spectacle se termine sur scène car le public peut réagir d’une certaine façon non planifiée et il faudra que l’artiste improvise et s’adapte.

Cependant, «  être sur scène est un sentiment de satisfaction et de peur aussi ». La grande question qu’il se pose avant chaque spectacle est de savoir si le public va rire et après le spectacle, pourquoi ils ont rigolé.

Toute fois, Joyeux Bin Kabodjo révèle qu’il est inspiré par le ridicule de la réalité. Ses amis, sa famille, son père (un spectacle tout à fait), sa mère (un théâtre au complet). Mais aussi Saido Abatcha, Gad Elmalel, Jamal Debbouze, Pi Tshibanda.

Bref, Kabodjo  remercie son public du soutient qu’il l’accorde et grâce à eux, il est devenu cet artiste humoriste. Il lance aussi un appel aux jeune de soutenir les artistes, aimer l’art mais aussi de la faire évoluer car l’humoriste est celui qui châtie les mœurs en riant.

Par  Isaac Musharhamina

 

 

 

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