Bukavu : Les véhicules de transport en commun transformés en des discothèques ambulants

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De nos jours, les véhicules et les engins roulant sont dotés des appareils musicaux afin d’égayer les passagers tout au long du trajet. Certains chauffeurs et motards faisant le transport en commun dans la ville de Bukavu mettent de la musique avec un volume insupportable et cela converti le confort en situation inconfortable. D’autres conducteurs justifient cette situation par le désir d’attirer plus de clients que de le déranger. Tandis que la vigilance doit être primordiale au volant et les comportements pouvant être dangereux sont interdits. Cet ainsi que plus d’une citoyen interpellent les chauffeurs  d’adopter une attitude dignes pour éviter les accidents et respecter le codes de la route.

Dans la plus part des vehicule de transport en commun avoir un lecteur CD est pratiquement un atout pour attirer la clientèle, surtout que le fait d’écouter de la musique en conduisant n’est pas une infraction, toutefois cette musique peut devenir un risque pour le véhicule lorsque elle empêche le chauffeur d’entendre un avertisseur ou la sirène d’une ambulance, un geste anodin qui peut conduire à un véritable danger.

D’ailleurs l’une de disposition du code de la route prévoit des amendes pour tout conducteur qui n’adopte pas un comportement prudent à l’égard des passagers, des autres véhicules ou encore de piétons.

Ce dernier temps à Bukavu il est trop courant de croiser un véhicule ou une moto taxis de transport en commun en train de jouer de la musique en fond sonore devenant carrément des discothèques ambulants.

Pour certains conducteurs cette musique sert à la fidélisation du client, en vue d’agrémenter son passage ; comme le témoigne Alphonse namukira chauffeur d’un taxi moto :

« C’est notre façon de travailler, sinon on ne s’en sort pas, surtout lorsque il s’agit d’emmener les élèves à l’école le matin, sans la musique c’est presque impossible d’attirer la clientèle »

En plus pour certains chauffeurs dont les engins n’ont pas de lecteurs des musiques appropriées, se servent de poste récepteur.

Quant aux usagers les avis sont partagés, car certains sont d’ores et déjà habitués à ce mode de transport à l’instar de Gertrude, femme ménagère de son état :

« c’est qui est vrai parfois la musique nous dérange surtout lorsque on est submergé par une journée qui a été très longue avec toutes ses péripéties , mais il faut reconnaitre que cette musique, nous aide tout au long du trajet, mais le plus important et de la canaliser » ajoute-elle.

Par contre une autre opinion estime que, la musique ne devrait pas être autorisée pour les engins de transport en commun, car il y a des personnes qui sont allergiques aux sons, suite à quelques complications médicales.

Pour d’autres, cela empêchent les conducteurs de ne plus se concentrer sur le travail qui est le leur, mais il risque de s’imaginer en plein détente aux risques et périls de tous les passager.

En somme les conducteurs et usagers de transport en commun doivent comprendre que, même si certaines attitudes sont déjà encrées dans le mental et le vécu quotidien, il n’est pas permis de tout faire, car une forte musique est mauvaise pour la concentration du chauffeur, et une sorte de bulle qui empêche ces derniers d’entendre le monde extérieur.

Par Fulgence RUKATA

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