Entre le sentimental et la révolution se crée une idéologie libre et engagée auréolée d’un esprit de prise de conscience et de changement positif dans le chef d’ une certaine catégorie d’artistes musiciens, comédien, poète et slameur de différents horizons. Motivé par le désir de voir une société juste et harmonieuse, le slameur et poète congolais Enock Bulonza Willbill dit « La lumière de l’espoir » trempe sa plume depuis son jeune âge dans la conscientisation des masses par différentes questions pour un changement des mentalités. Votre magazine s’est entretenu avec cette étoile montante du slam Bukavien pour avoir d’amples détails sur ses débuts, son inspiration, ses défis et tant d’autres aspects de sa carrière
Originaire de la ville de Bukavu dans l’est de la RDC, Enock Bulonza tire son inspiration des problèmes que connait son milieu depuis plusieurs années dont les guerres à répétition, les violences, la corruption et d’autres antivaleurs. A partir de ce tableau, ce jeune artiste lève sa voix pour redonner de l’espoir et une nouvelle façon de vivre pour la paix et la concorde dans la communauté
En plus de la prise de conscience, cette étoile montante du slam bukavien s’intéresse également à la protection de la nature, la bonne gestion, la lutte contre la migration vers l’occident et aussi sur le rôle de la jeunesse dans le développement de leur pays.
« La jeunesse c’est l’espoir d’aujourd’hui et non de demain, cette dernière doit travailler pour changer le pays maintenant » indique-t-il
Comme la rose pousse au milieu des épines, le parcours de ce jeune artiste connait plusieurs défis dont le manque de moyens financier et la méconnaissance du slam par le public bukavien. Tant des défis qui empêchent l’émergence de plus d’un artiste Bukavien en particulier et congolais en General.
En dépit de ces épines, Enock Bulonza fait de son mieux pour produire des textes sur différentes thématiques de la vie sociale, politique, économique, culturelle et autres aspects de la vie sociale. Ainsi dans sa gibecière on peut retrouver des titres comme : « la Femme, L’Afrique en Noire, Il est temps, lamentation d’un slameur, J’aurais dû t’écouter » et tant d’autres slams de conscientisation et de moralisation de la communauté
En somme ce jeune artiste est aussi journaliste à la radio Universitaire Isdr Bukavu où il sert le public par la collecte, le traitement et la diffusion des informations et d’autres tranches de sensibilisation des masses sur différentes questions de la vie sociales, politiques, économiques et culturelle de la RDC : « J’appelle la communauté à lutter contre les violences sexuelles, la destruction de la nature et les antivaleurs pour l’émergence de notre nation » conclut-t-il
Par LONI Irenge Joe