Trois mesures fortes ont été annoncées à l’issue d’une réunion interinstitutionnelle qui s’est tenue ce lundi, à la suite des manifestations contestant les résultats des sénatoriales : la suspension de l’installation des sénateurs élus, le report sine die de l’élection des gouverneurs et l’ouverture d’une enquête sur les soupçons de corruption.
Vital Kamerhe, le directeur de cabinet du président Félix Tshisekedi, avait prévenu. La reunion interinstitutionnelle de ce lundi devait deboucher sur des annonces « importantes » De fait, les mesures annoncées sont fortes : suspension de l’installation des sénateurs élus, report sine die de l’élection des gouverneurs, qui était prévue fin mars.
Par ailleurs, le procureur devra prochainement ouvrir des enquêtes sur les soupçons de corruption qui pèsent sur l’élection, en vue d’« aboutir à la sanction des corrompus et corrupteurs ».
Des mesures prises dans le cadre de la réunion interinstitutionnelle, sous l’impulsion directe de Félix Tshisekedi, confirmées à Jeune Afrique par le ministre intérimaire de l’Intérieur, Basile Olongo.
Avec Jeune Afrique