RDC/Election : « Si le dauphin de Kabila est connu, c’est le fruit de la pression », (José Emina/UDPS)

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Après l’annonce du Dauphin « dauphin » du président de la République Joseph Kabila par le porte-parole du gouvernement Lambert Mende, plusieurs  des acteurs politiques de la RDC ont réagi au choix porté sur Emmanuel Ramazani Shadary, actuel secrétaire permanent du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD). Dans une interview avec votre magazine, José Emina, présidente fédérale de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, indique que cette désignation c’est le fruit de la pression du peuple congolais.

Echos&Mag : La plate forme politique Front Commun pour le Congo, où le président fin mandat Joseph Kabila est autorité morale   vient de désigné son dauphin synonyme de candidat à la présidentielle du 23 décembre 2018, quelle réaction faites vous ?

José Emina : « Ce n’est pas un pari gagner,  ne devons nous pas nous frotter les mains comme si, nous avons déjà gagné ces élections, le travail est encore trop. Nous devons nous mettre au travail, peut etre c’est au sein de la majorité présidentielle ou au sein du FCC, où ils sont entré de se réjouir parce que pour eux, ile attendaient ce dauphin, cet oiseau rare, maintenant, il est la. Mais la personne qui a été choisie par Joseph Kabange, c’est une personne ciblée, par les sanctions au niveau international, accusée par les violations de droits humains et nous, nous demandons si pour eux, les valeurs ne comptent pas quand il doit nous présenter un potentiel candidat président de la République  qui est ciblé par les sanctions (…) donc on comprend que ce n’est pas un pays de droit qu’il serait entrain de rechercher »

Echos&Mag : Au niveau de votre parti UDPS, ce dauphin n’est-il pas un candidat de taille ?

José Emina : « Ce n’est pas un candidat de taille. Je me dis que je ne peux même pas le comparer à mon président Félix, (…). Il n’est pas du rang de Tshisekedi. Nous savons que le FCC veut nous imposer la machine à voter. Et  donc nous allons continuer à faire pression parce que si nous avons le dauphin de Kabila, ça c’est le fruit de pression. Maintenant, nous devons faire la pression sur la CENI sur la fiabilité du processus électoral ; mais je reste optimiste que le changement c’est pour le 23 décembre en RDC. Le peuple congolais va vivre les jours heureux après fin décembre »

Echos&Mag : Comme ce dauphin n’est pas un candidat de taille, les leaders de l’opposition ont-ils encore besoin d’une candidature commune ?

José Emina : « Nous devons réfléchir deux fois pour avoir une candidature comme de grands leaders de l’opposition, parce qu’ils peuvent nous créer les opposants, car la CENi a enregistré à peu près 23 candidats et nous ne savons pas d’où sont venus ces candidats »

Echos&Mag : La population peut espérer alors aux élections, car le dauphin tend attendu est déjà connu ?

José Emina : « Espérer aux élections, nous ne sommes pas encore d’accord parce que nous sommes entrain de demander la fiabilité du processus électoral ».

En décidant de ne pas se lancer dans la course à la présidentielle de fin décembre prochain, Joseph Kabila, 48 ans, a donc fait le choix de respecter la constitution congolaise qui lui interdit de faire un troisième mandat.

Par MWEMA Joseph

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