RDC/Campagne électorale : 30 jours suffiront-ils pour bien faire le choix ?

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C’est parti pour 30 jours de propagande pour les 21 prétendants à la magistrature suprême, ainsi qu’a la députation nationale et provinciale. Ils ont jusqu’au 21 décembre 2018 à minuit pas une heure de plus non plus pour séduire et convaincre une frange importante des quelque 40 millions d’électeurs répartis dans 75 563 bureaux de vote implantés dans les 26 provinces du pays. Chacun de candidats a sa manière de l’entamer. Pour la plupart, il s’agit plutôt d’une démonstration de force que d’une propagande pour convaincre les électeurs à voter pour eux. Ils préfèrent dans l’ensemble une campagne à l’américaine dans la quelle on cherche à influencer les électeurs qui tergiversent encore à travers l’affluence lors de leur meeting.

Dans l’ensemble, les programmes et projets de société des candidats ne se différencient pas trop. C’est dans leur capacité à les mettre en œuvre que la différence se situe. Mais comme la plupart des électeurs l’ont déjà constaté depuis des années, la majorité des candidats promettent monts et merveilles. Ceux qui étaient déjà au pouvoir déclarent avoir trouvé enfin le moyen qu’ils n’ont jamais su lorsqu’ils étaient dirigeants pour mettre en œuvre le vrai développement du pays, les nouveaux prétendants au poste annoncent qu’ils apporteraient le vrai changement et s’appuient sur les échecs des autres pour faire campagne.

Pour la population accabler de la politique et qui se bat pour survivre, il n’y a qu’un seul critère qui s’impose : celui qui arrive à subvenir à leur besoin immédiat aura leur faveur. Beaucoup de candidats l’ont compris et s’apprêtent déjà à faire le nécessaire pour séduire cette frange de la population. Dans ce cas de figure, les candidats les mieux riches ont largement la cote.

Les électeurs les plus avisés souhaitent suivre des débats d’idées télévisés entre les candidats sur les sujets pendants de la vie publique, à savoir l’insécurité, le développement économique, l’éducation et la santé…. Cependant, ils risquent aussi de tomber sur les beaux parleurs.

La question la plus évidente à poser reste lequel d’entre ces candidats pourrait être digne de confiance ? Pour s’en convaincre, il fallait revenir sur leur passé et leur réalisation, sinon on risque de tomber sur un incognito et s’exposer à une nouvelle déception. Le mieux serait alors de procéder par élimination et de choisir entre deux maux celui qui sera le moindre. Mais 30 jours suffiront-ils pour bien faire le choix ? En attendant seul l’avenir dira son dernier mot.

Par MWEMA Joseph

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