USA : Réaction de Donald Trump sur sa mise en accusation !

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Mis en accusation du président américain, par la chambre des représentants à majorité composée des démocrates ; Son procès devrait s’ouvrir au Sénat en janvier 2020, dont des nombreux observateurs pensent que l’issue la plus probable de ce procès sera un acquittement que le Senat Américain aussi majoritairement composé des républicains accorderait au Tout Puissant Président-Milliardaire.

De quoi s’agit-il en effet ?

Cette procédure de destitution a quelque chose de particulier. Toute la dramaturgie l’entourant est bien réelle mais son effet produit est largement atténué par la très forte probabilité que l’issue soit défavorable au combat des démocrates qui devraient se heurter à la majorité des républicains au Sénat. Ces derniers font bloc jusqu’à présent derrière la Maison-Blanche.

Donald Trump mis en accusation par les représentants, il revient en effet aux sénateurs d’organiser son procès en destitution selon un rituel dont les contours restent à préciser. Ce procès commencera sans doute dès janvier, quand une équipe d’élus démocrates de la Chambre des représentants quittera l’aile sud du Capitole, sous bonne escorte, pour rejoindre son aile nord avec l’acte d’accusation du président.

A leur arrivée au Sénat, un haut gradé chargé de la sécurité et du protocole, le «sergent d’armes», appellera au calme: «Tout le monde doit garder le silence, sous peine d’être emprisonné, pendant que la Chambre des représentants présente au Sénat des Etats-Unis les articles de mise en accusation de Donald J Trump». Les élus de la Chambre, amenés à jouer le rôle de procureurs, liront les deux chefs retenus contre le milliardaire républicain: «abus de pouvoir» et «entrave à la bonne marche du Congrès».

Il faut une majorité des deux tiers pour que soit reconnu coupable et destitué !

Ils dérouleront leurs griefs : le président Trump aurait demandé à l’Ukraine d’enquêter sur un de ses rivaux potentiels à la présidentielle de 2020, le démocrate Joe Biden, et exercé des pressions pour obtenir gain de cause notamment en gelant une aide militaire destinée à ce pays en crise ouverte avec la Russie. Une fois ce chantage révélé, il aurait entravé l’enquête du Congrès, en interdisant à ses conseillers de témoigner ou de fournir des documents, poursuivra l’accusation.

Drapé dans sa toge noire, le président de la Cour suprême des Etats-Unis, John Roberts, jurera ensuite sur la Bible de «rendre la justice de manière impartiale». Suivront les prestations des 100 sénateurs appelés à jouer à la fois le rôle de juges et de jurés. Quelques semaines plus tard, ces élus diront s’ils jugent le président coupable. Compte-tenu de la majorité républicaine dans cette enceinte, le milliardaire new-yorkais est quasiment assuré d’être acquitté. Il faudrait que 67 sénateurs (majorité qualifiée des deux tiers) votent en faveur de la destitution pour que celle-ci soit décidée. Or, les démocrates sont 47.

La Réaction de Trump après cette annonce :

Sur ses comptes twitter et instagram il a publié deux publication dans lesquelles il écrit :

« En fin de compte ici, rien ne s’est passé. Nous n’abordons rien de tel que la conduite odieuse qui devrait être nécessaire avant qu’un président ne soit démis de ses fonctions. Je pense qu’un président ne peut être démis de ses fonctions s’il n’existe aucune possibilité raisonnable que le Sénat … »

Et en suite il poste la photo retouchée et illustrant le mot: « En réalité ce n’est pas moi qui est suivit mais Vous (le peuple), je leur barre seulement le chemin. »

Pour rappel C’est ainsi qu’avaient débuté – et terminé – les procès des présidents démocrates Andrew Johnson en 1868 et Bill Clinton, jugé en 1999 pour avoir menti sur sa liaison avec la stagiaire de la Maison-Blanche Monica Lewinsky. Mais rien n’oblige le Sénat à suivre le même modus operandi. En matière de destitution, la Constitution américaine est très succincte : elle confie à la Chambre des représentants le soin de mener l’enquête et de mettre le président en accusation («impeachment») en cas de «trahison, corruption ou autres crimes et délits sérieux». Il revient ensuite au Sénat de le juger à une majorité des deux tiers lors d’un procès présidé par le chef de la Cour suprême. Pour le reste, le Sénat a toute latitude sur la durée et la modalité des débats.

Réactions des sénateurs américains :

Juste après les deux twitter de Trump, certains sénateurs républicains ont à leur tour publié des twitter de soutien affichant clairement leur position par a rapport à cette procédure lancée par les démocrates et le jugent prétentieux, et visant à déstabiliser le camp républicain, a l’approche des nouvelles élections prévues l’année suivante et dont Trump est largement favori pour l’emporter avec son bilan économique très positif.

Mercredi soir, juste après le vote historique de la Chambre sur la mise en accusation de Donald Trump, la chef démocrate Nancy Pelosi a demandé un «procès juste» au Sénat et a menacé de retarder la transmission du dossier d’accusation tant qu’elle n’aurait pas obtenu un minimum de garanties. Quant au chef des démocrates au Sénat, Chuck Schumer, il a demandé la convocation de quatre proches de Donald Trump, dont l’ancien conseiller à la Sécurité nationale, John Bolton, ou son chef de cabinet Mick Mulvaney, qui n’avaient pas été autorisés à témoigner à la Chambre des représentants. Pour faire valider ces auditions, l’opposition minoritaire n’a besoin que d’une majorité simple, soit 51 voix. Pour le coup, l’objectif n’est pas complètement inatteignable si quelques républicains se joignent sur ce point aux démocrates. Le bras de fer a commencé : verdict (déjà probablement connu) dans quelques semaines.

Par Christian-Joseph Musenge

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