SYFAD/Sud-Kivu : « Le gouvernement congolais doit prendre conscience du travail des ONGD, en le finançant ».

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Depuis quelques décennies la femme  congolaise  a été  souvent victime  de plusieurs sévices dus aux différentes guerres à répétition qu’a connue la République Démocratique du Congo. Elle  a subi des violences sexuelles, le déplacement forcé, des pénuries alimentaires, la séparation de la famille et toutes autres formes de violence. Cette situation a poussé plusieurs organisations non gouvernementales  d’œuvrer  pour la survie  de la femme  et pour sa réparation tant matérielle que psychologique.  C’est dans ce cadre  que  Bulambo Mulonda   Salambo , chargé de programme  au sein  de l’organisation, Synergie  des Femmes Actives pour le Développement (SYFAD) interpelle  les autorités politique  de prendre conscience  du travail abattu par ces différent  Organisation Non Gouvernemental des Droits Congolais (ONGD)  en   intégrant  leur financement dans le budget  national pour bien mener leurs activités .

Il n’est un secret pour  personnel, la situation post conflit d’un pays et en occurrence la RDC  regroupent différent acteurs  y compris les organisations non gouvernementale  qui travaillent   ensemble pour reconstruire le pays.

Pour Bulambo Mulonda  son organisation a pour but de : « promouvoir  et l’autonomisation de la femme  dans le secteur d’activité  génératrice de revenue, la lutte contre le violence basé sur le genre, et les activités durable de développement ».

Par  ailleurs notre source signale que plusieurs actions ont déjà été menés par son organisation dans presque tous le territoire de la province du Sud-Kivu où ils sont représentés valablement , mais également son organisation œuvre dans la province du Tanganyika et dans la ville province de Kinshasa : «  franchement pour n’est pas chanter sur notre propre chapelle, nous avons plusieurs réalisations  dans les différents domaines dans lesquels nous œuvrons, et je ne saurais pas  les énumérer toutes, toutefois  le cas le plus récent, est la sensibilisation de communauté riveraine  de la route Irambo sur les violences  basées sur le genre  dans le cadre de la réhabilitation de ce tronçon routier  qui a été financé par la banque mondial ».

Selon  toujours Bulambo  Mulonda,  plusieurs obstacle  ont émaillés son association  en dépit du degré d’engagement des ses membres  notamment les questions liées au financement : « mobiliser le fonds  pour les différents projets dont nous disposons, ce n’est pas facile dans un contexte politique fragile du pays avec les élections qui pointe à l’horizon; cela pousse plusieurs partenaires  à être réticent pour venir travailler au Congo ».

Cependant,  Bulambo  interpelle  les autorités politique de prendre conscience du travail que fait les différentes ONG du droit congolais  au pays étant comme un plus value  dans l’organisation et la reconstruction du pays  en les appuyant  dans leurs différentes actions, par l’intégration  dans le budget tant national que provincial à l’instar d’autres pays en Afrique et dans le monde, surtout que les besoins ne font que augmenter cruellement sur terrain.

Par Fulgence RUKATA

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