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Après l’observance d’une journée ville morte mardi dernier à Bukavu afin d’exiger la libération de Bunagana, des Forces Vives du Sud-Kivu se sont montrées insatisfaites et ont tenu, ce jeudi 29 septembre, un sit-in à la place de l’indépendance pour montrer leur insistance.
Ces manifestants issus des différentes structures de la Société civiles et des mouvements citoyens, déplorent le fait qu’une partie du territoire nationale reste sous l’emprise des rebelles depuis plus de trois mois, sous l’oeil admirateur des autorités compétentes.
L’un d’eux, Paulin Mulume indique les atrocités dont sont victimes les habitants de Bunagana ne laissent pas indifférente la population du Sud-Kivu. Il appelle ainsi le gouvernement à conjuguer tous les efforts possibles car, estime-t-il, on ne peut pas vivre en paix quand ça brûle chez le voisin.
« On ne peut pas vivre la paix quand son voisin souffre, cette occupation de Bunagana ne doit pas préoccuper seule la population du Nord-kivu mais tout congolais. Nous voulons aussi interpeller les autorités à mettre aussi nos soldats au front ,nous ne sommes pas d’accord avec des dialogues car on a beaucoup dialoguer mais on a rien gagné. Je pense qu’il faut que cette guerre finisse par les armes, s’il faut la guerre contre le Rwanda nous sommes prêts, s’il faut la pression pour que les autorités interviennent nous sommes prêts à le faire surtout avec des manifestations pacifiques », indique-t-il
Signalons que ces manifestants ont promis l’organisation des plusieurs autres actions citoyennes de grande envergure si aucune mesure urgente n’est prise par le gouvernement pour libérer Bunagana.
Par la Rédaction
