RDC : Jusqu’où le mariage FCC-CACH ?

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En République démocratique du Congo, l’accord secret conclu entre le Front commun pour le Congo (FCC) et le Cap pour le changement (CACH) continue à défrayer la chronique. Joseph Kabila Félix Tshisekedi, les leaders de ces plateformes politiques ne comptent même pas déballer le contenu de leur deal. D’où, la question de savoir jusqu’où ira le duo FCC-CACH ?.

A l’heure actuelle, tout parait devoir opposer ces deux regroupements politiques sur certaines questions liées aux intérêts de chacun. Toutefois, ces deux leaders politiques Félix Tshisekedi et Joseph Kabila continuent de consolider leur coalition (FCC-CACH), constate-t-on.

Pour le moment, il faut souligner que l’entente entre ces deux hommes est parfaitement cordiale, en dépit de quelques altercations internes. Sinon, la coalition FCC-CACH ne fait que se consolider.

L’accord conclu entre le FCC et le CACH constitue le sujet de toutes les conversations dans les rues de Kinshasa. Pour les uns, il s’agissait d’une façon de frayer la voie vers la démocratie et la paix en République démocratique du Congo.

« Le chef de l’État Félix Tshisekedi et le sénateur Joseph Kabila ont signé un accord, dans le but de permettre un transfert du pouvoir pacifique dans notre pays. Sans cet accord, le pays serait plongé dans une profonde crise », a dit le coordonnateur de l’ONG « DRC Vision » le Dr Papy Mavoka.

Mais pour les autres, l’accord conclu entre FCC et CACH va bloquer le fonctionnement de l’appareil judiciaire congolais, dans la mesure où la plupart des caciques du FCC seraient accusés de plusieurs dossiers noirs. Or, cela pourrait remettre en cause le pouvoir du nouveau chef de l’État et limiter son pouvoir d’imposer la rigueur en vue d’ouvrir les enquêtes sur certains dossiers qui fâchent.

« Le pays ne se développe sur la base des accords avec ceux qui ont détruit la RDC. Il faut que nous, les Congolais nous puissions suivre le mot d’ordre qui sera lancé par Martin Fayulu pour inciter Félix Tshisekedi à rompre l’accord avec Kabila, car il ne s’agit pas d’un accord qui va aller à la volonté du peuple », a déclaré un fonctionnaire de l’État qui a requis l’anonymat.

Depuis la cérémonie de passation de pouvoir, le 24 janvier 2019, les deux hommes se sont officiellement rencontrés à trois reprises : deux fois à la cité de l’UA, une autre à Kingakati.

Selon certaines indiscrétions, la Majorité parlementaire a déjà, dans le tiroir, un projet de procéder à la révision de la Constitution. Un sujet qui reste « flou » à connaitre le contenu. L’avenir nous en dira plus

Avec LePontentiel

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