Pendant que la RDC s’achemine progressivement aux élections présidentielles, législatives nationale et provinciale du 23 décembre prochain, certaines voix politiques s’élèvent pour demander au ministère de l’intérieur à travers la police nationale congolaise, d’apporter une sécurité particulière à tous les candidats député tant nationaux que provinciaux à l’instar des candidats présidents de la république. C’est ainsi que le colonel Kiley chef de département de la sécurité publique au sein du commissariat provincial de la police du Sud-Kivu éclaire la lanterne de l’opinion quant à ceux dans un entretien avec votre magazine.
Il y a peine une décennie, le recours aux élections comme seul moyen de désignation des gouvernants en RDC est une réalité incontournable. Cependant plusieurs questions inhérentes liées aux élections méritent une attention particulière, mais celles relatives à la sécurité des candidats pendant la période électorale font certainement partie des points majeurs qui demeurent et auxquels le pouvoir publique doit apporter une solution durable.
Pour le colonel Kiley, la sécurisation globale du pays et certains événements comme les élections figure parmi le rôle régalien de la police :
« La police a comme rôle principale de sécuriser globalement la population ainsi que ses biens sans aucune distinction »a-t-il souligné.
Quant aux candidats députés tant nationaux que provinciaux qui voudraient avoir une sécurité particulière notre source renseigne qu’une telle affirmation n’est que la méconnaissance de la loi en vigueur sur le processus électorale :
« Toute personne qui est candidat doit bénéficier des services des sécurité moyennant la procédure prévue par la loi électorale et nulle part dans la loi électorale en vigueur il est prévu qu’un candidat député provincial que national doit bénéficier d’une sécurité particulière ».
Par ailleurs, selon le colonel Kiley, la loi portant organisation de la police prévoit des mécanismes pour tout citoyen qui veut avoir une sécurité rapproché :
« De toute le façon, tous citoyens qui préfèrent avoir une sécurité rapprochée, doit le manifester, en adressant une demande à la police et il doit suivre la procédure requise en signant un contrat de gardiennage en versant l’argent dans le trésor publique et on va lui octroyer autant des policier que possible, selon ses moyens ».
En somme, pour le colonel Kiley, la nécessité de garantir un environnement sécuritaire adéquat durant le processus électorale est l’une de composante importante de l’organisation des élections libres, transparentes et libres à la quelle sont institution y est attachée fortement. C’est pourquoi il interpelle tous le monde d’avoir confiance à la police, car cette dernière a l’obligation de sécuriser indistinctement tout le monde.
Par Fulgence RUKATA