L’Afro-Beat: Une Musique non Censurée qui expose l’obscénité, jadis interdite pour le Ndombolo !

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Ce nouveau style de musique propulsée depuis les débuts de l’an 2000 par les artistes musiciens de la dernière génération Nigériane et Est-Africaine, commence à ressembler sans grande distinction au Hip-Pop et RNB américain. Avec un rythme très mouvementée, des dance aux choix parfois sans chorégraphie cohérente, dont l’habitude du Ndombolo avait l’estime de respecter…sont devenu des tubes des tous les discothèques et night-clubs à travers l’Afrique.

Tiwa Savage en Featchiring avec Wizkid dans la chanson FEVER

Des chansons qui sont interdites dans certains pays africains, sont toutefois balancer sur les chaines Traces et Autres Chaines de Musiques qui diffusent sur le numérique avec les décodeurs. Le cas récent est par Exemple la chanson ‘’MWANZA’’ une composition de Rayvan en Featchiring avec Diamond Planumz tous deux de la Tanzanie, qui a été interdite sur toute l’étendue de ce pays, mais qui passe sans tabou sur ces chaines précitées !

Des styles d’habillement qui ne respectent plus la dignité de la femme africaine avec des Clips qui exposent des femmes à moitié nues, dont plusieurs fois le Kinois Koffi Olomide était victime de la censure-congolaise, sont aujourd’hui libres de diffusion sur Youtube et les chaines numériques. La nudité de la femme très exposée, des danses assimilables à la pornographie… C’est devenu les copies-collées de chansons des USA et parfois les artistes d’Afrique commencent à exagérer. Nous confie, le DJ 45 KING technicien de la Radio EAFM de Dar es Salaam, interrogée sur la question.

Des danses obscènes, des paroles ne respectant pas les bonnes mœurs, l’afro-beat est donc devenue une musique des jeunes dont le rêve américain a longtemps drainé dans les mémoires et qui ne sont pas parvenus à l’accomplissement de leur aventure et se satisfassent aujourd’hui en jouant une musique « alias du Hip-Pop et RNB américain ».

Cependant certains artistes Afro-beatains continuent à bien chanter avec un message clair et un rythme qui n’expose pas le banditisme avec des fumeurs de chanvre dans les clips, les dansent qui n’exposent pas la nudité, et une chorégraphie bien arrangée.

Certains observateurs et experts de la musique justifient cela comme une libéralisation du secteur musical en Afrique, qui évidement se voit bien favoriser avec l’émergence de la technologie, dont la numérisation des chaines des télévisions qui échappent aux contrôles des Etats… Une bonne politique de censure de chaine numérique, tout comme des plateforme en ligne de musique comme Youtube est donc une nécessité pour chaque pays africain, pour faire revenir les jeunes artistes sur leurs continents quand ils composent leurs musiques. Le cas contraire fera de l’afro-beat une musique américano-africaine et au finish l’Afrique n’aura plus sa propre style identitaire.

Qu’en est-il des mineurs qui regardent ces chaines avec ces chansons ? Un danger  sur l’éducation à regarder et juger avec considération. Et que dire du cours de la musique comme branche de la pédagogie ?! Quel sera son avenir avec l’émergence de ce côté obscène de l’Afr-Beat non-censuré?…L’action s’impose maintenant.

Par Christian Joseph Musenge

Personnel de Soutien pour Echos de l’Evangile Magazine

Et ancien Chroniqueur de la Musique de la Radio/ISDR-Bukavu

 

 

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