Depuis quelques décennies, en République Démocratique du Congo en générale et dans la ville de Bukavu en particulier, il est de plus en plus courant d’apercevoir les personnes à la quête de survie, de pratiquer le commerce ambulant, des aliments. Cette situation a pris une proportion considérable et suscite plusieurs inquiétudes de plus d’un observateur quant aux normes hygiéniques pour le bien être des consommateurs.
Les chomages, le déficit de ressources économiques et l’insuffisance de la production sont autant de maux qui minent la population. En effet, la crise socio-économique a poussé, chacun à s’auto-employer et dans le souci d’améliorer leurs conditions de vie, la population se lance dans les activités pouvant leur permettre de tenir le debout.
C’est ainsi que chaque matin dans les rues de Bukavu, ils sont nombreux ces commerçants et commerçantes de tout âge confondue qui sont visibles à partir de premières heures du matin.
Si certains vendeurs exposent leurs marchandises sur la chaussée et le trottoir, la grande partie doit rejoindre leurs sites d’activités commerciales, qui sont les différentes écoles et terrain de sport, mais également les différents artères principales de la ville, avec comme ultime objectif de se rapprocher des clients potentiels qui sont les conducteurs, les passagers, ainsi que tous citoyens désireux à se procurer quelques choses à mettre sous la dent.
Ces commerçants ambulants vendent que ça soit les poissons fumés, les beignets, « Sambusa », et même des crudités ou des fruits tels que l’ananas, pastèque, avocat…, exposant les clients à des gros risques sanitaire.
Pour certains observateurs bien que ces commerces d’aliments constituent une source de revenu pour ces différents commerçants, il faut en même temps se soucier des conditions hygiéniques qui de fois laisse à désirer et expose les clients à différentes maladie, car certains de ces aliments ne sont pas à l’abri de la poussière et des mouches vectrices des maladie, comme l’affirme Joël Bakulikire, infirmier au centre hospitalier saint Vincent : « en tant que professionnel de santé, un aliment non protégé est vecteur des plusieurs maladies telles que la fièvre typhoïde, la diarrhée, trouble digestif, cholera maladie pulmonaire…. ».
Bien que conscients des risquent qui guettent les consommateurs des ses différents aliments qui circulent à la longueur des journées, les avis sont partagés, sur leur vulnérabilité, a l’instar de Jean Marie Muderwa, un vendeur au marché centrale de Kadutu : « moi ça fait plus de 5ans, que j’ai un vendeur qui m’amène le riz au Sombé à un vil prix. Ces repas sont généralement chauds, et il n’y a pas risque des microbes».
Une affirmation que rejette en bloc, Madame Sophie une cinquantaine et vendeuse au marché de Nyawera « à mon avis, je ne peux pas manger des aliments dont je ne connais pas la manière dont elle a été préparée. Regardez seulement la plus part de petit vendeur de beignet et autres, comment ils sont sales, allez y comprendre quelques choses ».
De son coté , Janvier Mizo Kabare, président de la ligues des consommateurs de services au Congo Kinshasa,(LICOSKI), interpelle les autorités de tutelle, en occurrence, le ministère de la santé, la division provinciale de la santé; avec ses services d’hygiènes de prendre des mesures drastique vue l’ampleur du phénomène, en créant un cadre décent, assaini pour recevoir ce gagne petit pain: « nous voulons que service, puisse faire la descente sur terrain et qu’on arrête cela immédiatement, car cela constitue un problème de santé publique, car les gens tombent malades en cascade. Si on nous construisait nos marchés en étages, tout le monde se retrouvera dedans et nous épargner cette situation ».
En somme, la pratique de la vente des aliments dans les rues, semble come une pratique plus dangereux que bénéfique pour les consommateurs, et de se demander si les vendeurs ambulants prendront à l’avenir des précautions hygiéniques, nécessaire ou si l’autorité urbaine devrait lutter contre cette pratique de ventes ambulantes des aliments non protégés pour la bien être de la population ?
Par FULGENCE RUKATA