Né le 4 Aout 1992, l’artiste musicien et entrepreneur, originaire de la ville de Bukavu, Cor Akim vient d’une grande famille de dix enfants dont cinq garçons et cinq filles. Durant une période de quatre ans de carrière, il est aujourd’hui l’un de plus grand artiste que compte la ville de Bukavu au travers ses chansons. Il révèle à votre magazine les histoires de ses débuts, ses moments forts, sa motivation et ses projets.
Fier de sa réputation qui précède son nom, il débute sa carrière professionnelle en 2014 après avoir croisé le célèbre misucien Lokwa Kanza lors d’une campagne avec V day le 14 Février 2014. Tandis qu’il n’avait pas encore produit aucune chanson au studio, Lokwa le conseil et l’encourage à aller de l’avant.
Cet ainsi qu’il va lancer son premier album qu’il voulait baptiser le Prince d’Afrique mais par stratégie managériale, il va la nommer « Homme de rêve ».
Pour la petite histoire, Akim raconte s’être ambrassé à la carrière musicale par destin. Il apprend le piano par hasard à part d’un ami de l’église qui l’a donné l’envie de vouloir aussi joué à cet instrument.Ensuite il débute à chanter à la paroisse St Claver de Nguba. Plus tard Bukavu le découvre par la finesse de jouer au piano et il commence à être connu sous le nom de « Corneille synthé », car il preste dans de multiples concerts et Karaokés.
Dans quatre ans seulement de sa carrière professionnelle, il renchérit en disant qu’il est fier d’être parmi le top 5 des artistes musiciens le plus connus de la ville de Bukavu. Il est aussi parmi ceux-là qui chantent leurs propres chansons dans une ville où la plus part des gens interprètent à grande parti les cantiques des autres.
Son répertoire musical cible presque tout le monde avec une diversité des titres comme : « You and I forever, Mwasi oyo, Sorry realy, Un des plus grands, Nipe kapenzi kamoto, Kiuno chako, Tu peux compter sur moi… » Et pour lui, ses moments de gloire se résument à être sur scène. Cependant, il assure que sa chanson fétiche, n’est pas encore sortie mais qu’elle va être révélé bientôt au public.
Par contre, il regrette la perte de sa chère mère alors qu’il n’avait que 19 ans et pour lui, cette période s’est présentée comme son pire moment, où il s’est senti être au fond de la piscine.
Par ailleurs, l’artiste musicien Akim nous assure que la musique occupe une place primordiale dans sa vie, après Dieu et sa famille. Il est parmi les rares musiciens de la ville qui vivent de leurs œuvres.
Qui est-il en dehors de la musique ?
Cor Akim est aussi entrepreneur, patron de la fondation qui porte son nom, il fait la promotion de la jeunesse en leur donnant des cours de la musique. « J’avais commencé avec ma fondation à dispenser des cours gratuitement à certains jeunes qui aujourd’hui font la fierté de la ville ».
En outre, en collaboration avec la sous division de l’EPESP, ils organisent chaque année des concours interscolaire de musique. Il se dit être un entrepreneur social.
Bientôt, il va devoir lancer sa marque « Cor Akim fashion » et promet de donner d’amples détails dans les jours à venir.
Le prince Akim, comme ses fans l’appellent, lance un nouvel album de dix tires bientôt sur le marché des disques. Le lancement officiel va devoir d’effectuer à Kinshasa et non à Bukavu contrairement à ce qu’il avait fait précédemment.
Il appelle ainsi son public de continuer à l’encourager afin qu’il soit connu sur la scène internationale. Il remercie aussi les nombreux mélomanes qui l’ont soutenu et qui ont fait de lui dans seulement quatre ans une icône de la musique de Bukavu.
Signalons que Cor Akim est aussi parmi ses artistes qui ont dans leur actif un parcours scolaire normal de Nyalukemba à l’Université Catholique de Bukavu via le collège Alfajiri où il l’a fait ses études secondaires.
Par Isaac Musharhamina