Bukavu : La vente des médicaments dans les rues, un problème de santé quasi ignoré par les gouvernants.

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Depuis un temps le phénomène de la vente des médicaments dans la rue, est devenu omniprésent dans le quotidien de la population du Sud-Kivu en général et de Bukavu en particulier et a  atteint une proportion inquiétante. Cette vente visible à première dans le vues,  les rues, marchés et les différents coins de la ville de Bukavu, bien qu’accessible à  toutes les bourses, cette situation inquiète plus d’un observateurs qui se demandent plusieurs questions concernant leur efficacité, qualité, la dangerosité liée à une mauvaise conservation, ainsi que leur innocuité  sur la santé des consommateurs  comparativement aux médicaments vendus en bon et du forme dans les pharmacies par des personnes qualifies.  C’est ainsi que votre magazine à effectuer une ronde dans les différents marchés et rues de Bukavu pour s’enquérir de cette situation devenue un épiphénomène.

Les médicaments sont étalés le long  de la rue par des  marchands les plus souvent non qualifies car ne sachant pas lire même les instructions affichées sur les emballages des produits qu’elles commercialisent  et souvent en plein rodages dans tous les coins de la ville, avec toutes les conséquences nocives sur la santé des consommateurs. la même situation sévit au grand marché de Kadutu où tout un pavillon est réservé pour la vente de médicament que ça soit les antibiotique, les paludéens, le vaccin, les inflammatoires, antituberculeux… ou tout autre générique, les tout exposés dans les différents étalages construit en bois.

 Cette vente des médicaments se porte bien à Bukavu et certaines personnes ont recours à ce pharmacien des rues pour se soigner de leur souffrance quotidienne ou leur ordonnance remise à l’hôpital. Si les uns pensent que c’est moins chers et efficace, d’autres par contre, trouvent que c’est imprudent  de les prendre surtout que ces médicament peut s’avérer dangereux pour les patients, comme l’affirme Jules kazingufu, infirmier à la clinique universitaire de Bukavu

 « Certaines personnes aiment la facilité et préfèrent se procurer leur médicament dans la rue et les marchés, au détriment de pharmacie classique censé être le marché de prédilection.ces produits présente un grand les diger pour la santé des patients car ils peuvent être contrefaits, sans prescription exacte ou carrément être conserver dans des conditions inapproprié perdant ainsi leur qualité, sans ignorer que le plus souvent que ce sont souvent les copies de ceux trouver dans les pharmacie».

Une opinion que ne partage pas la plus-part des consommateurs qui estime que ces médicaments constituent  un moyen de se procurer le médicament pour le petit gagne pain, car le prix sont abordables

« Au niveau du marché le prix coûtent moins de trois à quatre fois moins chère que dans les officines officielle et le médicament produit l’effet escompter », affirme Marie-Jeanne une femme croisée dans le rue de Bukavu.

Même son de cloche pour Patrick Bisimwa vendeur du médicament dans le marché de Bukavu 

« Personnellement ça fait plus de 10ans que je vend des médicament et ça me permet de nourrir ma famille. C’est qui est vraie il faut avoir une certaines ancienneté dans la vente des médicaments, car il y a également de faux médicament en provenance de l’Asie, qui circule  surtout lors de l’approvisionnement» at-il renseigné.

C’est pourquoi bien que ces médicament constituent une source des revenues pour les différentes familles ,les autorités sanitaires devraient prendre des mesures appropriés   dans le sens ‘améliorer les conditions de vie  de la population ,car il s’avère sans doute que c’est la pauvreté qui pousse la population à se tourner vers le médicament de la rue, mais également initier des lois  pour lutter contre les marchés parallèles, car la sante est un droit pour chaque être humain sans surtout chercher comment activer la mise en place  de la couverture maladie universelle, car dit -on un état fort c’est un état où la population est en bonne sante.

Par Fulgence RUKATA

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