Traditionnellement l’avant midi du 1er Aout est dédié aux parents morts en République Démocratique du Congo, mais curieusement dans l’est de la RDC la plus part de cimetières encore opérationnels se voient infester par des maisons et champs occasionnant la profanation des tombes. Situation qui inquiète plus d’un observateur qui perdent progressivement les traces de ses parents morts les années passées
Du cimetière de la Ruzizi au cimetière de Musigiko passant par le cimetière de Mushekere sans oublier celui de la Brasserie récemment fermés. Le constat est, que dans la quasi majorité de ces lieux destinés au repos des morts, il est difficile d’identifier le lieu où l’on avait enterré une personne, une ou deux ans passés suite aux constructions des maisons, des Eglises et la présence des champs dans ces cimetières.
A cet effet, les personnes qui habitent les cimetièresne se gênent pas àdéterrer les corps, jeter les os et autres restes des morts pour terrasser les parcelles en vue de la construction des maisons sous l’œil impuissant des autorités politico-administratives et certains cadres de base qui seraient complice de ventes des parcelles.
Trouvé aux cimetières de la Ruzizi, Fabrice Lwesso, un jeune d’une trentaine se dit choquer de la disparition de la tombe de son père, enterré en décembre dernier suite aux constructions anarchiques observées dans ces cimetières.
« Je suis ici depuis 6 h pour entretenir la tombe de papa, mais je ne la trouve pas, c’est vraiment désolant de voir les gens détruire les tombes pour la construction des maisons. Que les autorités nous viennent en aide et en nous remettant dans nos droits, C’est vraiment triste » indique-il.
En rappel, chaque année, l’avant-mididu 1er Aout,la RDC rend hommage aux parents morts et l’après- midi, elle encourageles parents vivant pour le travail qu’ils font dans l’éducation et la formation des leaders du pays dans les domaines.
Par LONI Irenge Joël