Sud-kivu : l’évaluation des conditions et durée de détention au centre d’un atelier du BCNUDH !

Partager avec les autre sur:

La province du Sud-Kivu connait depuis plusieurs années des problèmes de gestion de prisons et autres lieux de détention. Situation qui occasionne des mauvaises conditions de détention et des longues durées de détention sans suivre la procédure. Dans le souci d’améliorer les conditions de détention dans les prisons de Bukavu, Walungu, Kabare et Kalehe,le Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme(BCNUDH) tient depuis ce mercredi 26 juin un atelier d’évaluation et de suivie des conditions et durée de détention au Sud-Kivu. Ceci marge de la journée internationale de soutient aux victimes de la torture et des traitements inhumains.

Partant du constat selon lequel,les mauvaises conditions carcérale occasionnent des décès dans différentes prisons du Sud-kivu , le BCNUDH a juger bon de mettre autour d’une table les acteurs de la société civile, l’administration pénitentiaire,les acteurs judiciaires et les autorités pour réfléchir sur les conditions de détention et les pistes de solutions pour améliorer ces dernières.

Ainsi durant deux jours, les participants vont formuler des recommandations pour amener les autorités à prendre des mesures pour aboutir à des solutions aux problèmes que connaissent les maisons carserales

Pour Me Ephreum Kahamire Mbonekube chargé de Formation et sensibilisation au BCNUDH Sud-kivu,cet atelier est une façon d’attirer les autorités sur les conditions de détention car les prisonniers ont aussi des droits comme tout autre citoyen

«On va essayer de sortir un carnet de recommandations qui va constituer un carnet de charge et constituer une démarche de plaidoyer par laquelle on essayera de voir quelle autorité ou qu’elle juridiction contactée pour lui adresser des recommandations sur les conditions de détention » indique-t-il

En rappel la journée internationale de soutient aux victimes de la torture et des traitements inhumains est célèbrée le 26Juin par la résolution  52/149 adoptée le 12 décembre 1997 par l’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 26 juin en vue d’éliminer totalement la torture et d’assurer l’application effective de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, qui est entrée en vigueur le 26 juin 1987.

Par LONI Irenge Joe

A LIRE AUSSI...

TONY MWABA appelle tout enseignant payé par l’EPST à respecter la circulaire.

Partager avec les autre sur:Rentrée scolaire 2023-2024 confirmée pour ce lundi 04 septembre 2023 en …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *