Dans la province du Sud-Kivu en général et dans la ville de Bukavu en particulier plusieurs services sont perceptibles dans la régulation de la circulation routière, entre autres les éléments de Police de la Circulation Routière (PCR), les éléments de la Police National Congolaise (PNC), les différents représentants des associations des chauffeurs, ainsi que de taxi-moto. Curieusement les conducteursdes taxi-moto se plaignent avec le comportement qu’affichent sur la route certains éléments de la police (PNC), pendant le début de la soirée ainsi que, certaines personnes non autrement identifiées, qui interdisent les motards d’accéder dans certains quartiers et entité de la ville, au seul motif que les motards sont à la base de l’insécurité qui sévit dans la ville. C’est ainsi que Augustin Bakenga Chiza, secrétaire administratif de l’Association National des Motards du Congo (ASNAMOC), lance un cri d’alarme aux autorités compétentes pour juguler cette situation devenu quasiment un épiphénomène dans la ville de Bukavu.
Il n’est pas un secret de polichinelle, la tracasserie policière et le racket, dans les différentes axes, des transports en commun de la ville de Bukavu ainsi que d’autres personnes non autrement identifiées, faisant obstacle à la libre circulation des personnes et des biens se porte bien.
Pendant que la police et les différents services de sécurité sont censés réguler l’ordre public, certains éléments véreux de la police sèment la terreur et la désolation au paisible motard à partir du début de la soirée et deviennent parfois les meilleurs perturbateurs.
Au cours d’un entretien avec votre magazine, Augustin Bakenga dénonce les tracasseries et les calvaires dont sont victimes ces transporteurs par taxi moto, appelé communément motards : « certains éléments de la police s’en donnent à cœur joie sur les différents tronçons routiers de la ville à partir de 18h30’ pour extorquer les motards, en cherchant des infractions du genre, mauvais stationnement ou heure tardive…, curieusement il extorque même le motards ayant tous le document requis, afin d’infliger des amendes illicites ».
Selon notre source les phénomènes est récurrent au niveau des presque tous les tronçons routiers de la ville de Bukavu et le système est érigé quasiment en règle, auquel assiste impuissamment le client, autant que les motards qui en payent les frais.
Par ailleurs, comme si cela ne suffisait pas, Augustin Bakenga renseigne qu’une nouvelle forme d’insécurité à l’égard de motard a élu domicile dans plusieurs quartier de la ville et plus sensiblement à Nguba où certaines personnes non autrement identifiées se font passer pour des agents de sécurité et dépouillent les motards de leurs biens y compris même leurs moto :
« Nous sommes ahuri et estomaqué par le comportement de certains compatriotes, constitué d’un groupe d’individu qui refuse aux motards d’accéder dans leur quartier au seul motif que ce dernies sont à la base de l’insécurité qui sévit dans leur entité. C’est qui nous écœure, ces compatriotes se donne le luxe d’arrêter les motards et de le confisquer tous les biens y compris la moto » martèle notre source.
Pour leur part, les policiers se disent uniquement faire leur travail, comme le fait valoir un policier qui a requis l’anonymat : « notre travail consiste uniquement à dissuader le conducteur qui s’illustre par plusieurs formes d’infraction sur la voie publique ».
Toutes nos tentatives pour vérifier ces allégations au sein de service approprié de la police sont restées vaines.
En somme Augustin Bakenga Chiza interpelle les autorités compétentes, que ça soit étatique et non étatique de s’investir davantage pour juguler ces pratiques des certains policiers qui ternissent l’image de la Police Nationale Congolaise et ces réseaux des personnes qui rançonnent le taxi-moto dans l’exercice de leur fonction, qui permet la population de se mouvoir, surtout que le transport par taxi moto est auxiliaire dans le service tant publique que privé.
Par Fulgence RUKATA