Dans le souci de renforcer l’efficacité et la durabilité de la Phase II de mise en œuvre du programme intégré de lutte contre la malnutrition chronique dans les Zones de santé de Bunyakiri et Minova, un plan intégré de communication vient d’être élaboré par les acteurs œuvrant dans la lutte contre la malnutrition au Sud-Kivu.Ceci lors d’un atelier tenu du 28 au 29 Mai dernier à Bukavu.
Partant du constat selon lequel le territoire de Kalehe a reçu depuis 2015 plusieurs interventions dans le cadre du Programme intégré de lutte contre la malnutrition chronique mais les acquis de ces dernières connaissent un faible niveau de communication et d’appropriation,Il a été opportun pour les parties prenantes de réfléchir sur les stratégies de communication pour la pérennisation des acquis de ce programme.
Occasion pour Lenkwa Kabwika, assistant Technique au programme de lutte contre la mal nutrition à la division provinciale de la santé de rassurer que cet outil est d’une importance capitale car après l’ évaluation de la première phase du projet les résultats ont été faible. Situation nécessitant un renforcement de la communication en vue d’une bonne appropriation du programme par les populations bénéficiaires.
A cet effet,les parties prenantes en collaboration avec les journalistes et les services techniques de la santé et de l’agriculture travailler sur un plan intégré de communication qui pourra répondre aux besoins ressentis dont l’information et l ’éducation en matière de promotion de l’approche intégrée de lutte contre la malnutrition chronique.
Ainsi ce plan comporte la définition des canaux de communication notamment des messages précis qui seront transmis et des activités à réaliser comme la production des émissions et spots éducatifs, des réunions à travers les comités locaux de développement, des foires agricoles, des rencontres avec les leaders locaux, la rédaction ainsi que la publication des outils de communication et des plaidoyers.
En rappel, le programme intégré de lutte contre la malnutrition chronique contribue dans son objectif général à réduire, d’ici 2020, la prévalence de la malnutrition chronique chez les enfants de moins de cinq ans. Les axes d’interventions concernent entre autre la nutrition ; la coordination, l’eau hygiène et assainissement ; la production agricole et la sécurité alimentaire.
Par LONI Irenge Joe pour Le Réseau des Journalistes Amis de l’Enfant (RJAE/Sud-Kivu)