Sénat-RDC: Lukwebo s’affiche en Défenseur de la Démocratie pour Son Positionnement !

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Il n’est pas à sa première tentative, il a été parmi les 8 partis politiques de la Majorité Présidentielle (MP), en 2015 ayant écris au Président Joseph Kabila à l’époque encore en fonction pour son second et dernier mandat constitutionnelle. Le Groupe de 8 partis étaient devenus ; Groupe de 7 partis, parce que Bahati Lukwebo et son parti AFDC, s’étaient désolidarisé des 7 autres qui réclamaient à Joseph Kabila de ne pas se représenter et organiser les primaires au sein de sa famille politique pour designer son successeur.

Actuellement ce n’est pas un secret, le G.7 est une plate forme politique dont l’autorité morale est Moïse Katumbi Chapwe, empêché de se représenter aux récentes élections de 2018.

Bahati réclame pour ses intérêts :

Evidement, il ne le fait pas pour le peuple d’autant plus qu’il ne l’a pas consulté sur ce sujet, et il a même raté la victoire aux législatives nationales dans la ville de Bukavu, parce que ce peuple lui reprochait d’avoir aidé Joseph Kabila durant tout son mandat réputé d’échec et donc comme coauteur, le peuple l’a exclu.

Kabila le regardant ; l’aperçoit comme un adversaire moins qu’un allié fidele ou « manipulable » :

Le PPRD son parti, avec l’AFDC-A de Bahati Lukwebo sont deux grandes principales formations politiques du FCC qui ont le grand nombre des élus aux deux chambres du parlement et même dans les assemblées provinciales sur l’ensemble du pays. En réalité le partage des postes devait tenir compte de cette réalité. Néanmoins Joseph Kabila qui contré par la constitution, la pression internationale et nationale à quitter le Pouvoir, tente de fédérer au tour de ses « plus fideles ou faciles à manipuler » pour préparer son schéma qui n’est pas encore dévoilé sur ses ambitions politiques d’ici 2023 fin du mandat de son successeur actuel.

Avec ce feuilleton Bahati Lukwebo et sa candidature comme président du Senat, non désigné officiellement par l’autorité Morale du FCC/Joseph-Kabila, et qui vient d’exclure Bahati Lukwebo pour n’avoir pas obéit au mot d’ordre de l’autorité morale ; il est évident que Joseph Kabila n’est pas encore à la retraite et envisage un retour d’ici 2023, cherchant ainsi à fragiliser quiconque lui barrerait le passage, dont Lukwebo avec le grand nombre des élus, est la cible Numéro 1.

Qu’adviendra si Lukwebo gagne la Présidence du Senat ?

C’est là que son combat peut être orienté pour la défense des intérêts du peuple ! L’honorable Bahati est le bon candidat que le pays a besoin pour équilibrer le pouvoir dans sa posture actuelle, qui est devenu avec son parti AFDC-A, libre de choisir une autre plate forme politique dont le CACH de Félix-Tshisekedi et son allié Vital Kamerhe, l’accueillerait à bras ouvert avec joie. Vital et Lukwebo se connaissent bien, pour avoir dirigé ensemble le bureau de l’assemblée nationale de 2006 à 2009, l’un comme président et l’autre comme questeur. Ils sont également originaires d’une même province et partagent une même ethnie de Bashi.

Et si Lukwebo échoue que sera son avenir politique ?

Il est bien placé actuellement, étant donné que son adhésion au CACH ayant la présidence de la république, lui garantirait des postes ministériels et dans l’administration publique, de la même manière ou plus mieux que ce que le FCC, lui réservait en l’ayant refusé de briguer la présidence du Senat. Donc il n’a pas à perdre en quittant le FCC aussi longtemps que la présidence de la République a besoin des alliés parlementaires pour renforcer le Pouvoir de l’actuel Président Félix Tshisekedi.

Par ailleurs, sa défaite et la victoire de Alexis Tambwe Mwamba, risque de faire vivre au pays un scenario dangereux, avec des incitatives des modifications et révisions de la constitution pour selon plusieurs opinions supprimeraient le suffrage universel direct à l’indirect pour l’élection du Président de la République, surtout que Joseph Kabila devenu impopulaire ne peut pas espérer gagner les suffrages universels directs, avec une présidence de la république qui ne lui appartient pas, une cour constitutionnelle qui sera réaménagée, et une commission nationale électorale qui va aussi changer.

C’est dans cette hypothèse que Bahati LUKWEBO joue le rôle du combattant démocratique, qui est actuellement salué par une partie de l’opinion pour son bravoure et son courage  de s’élever contre le dictat de son Autorité Morale Joseph KABILA.

Indiscipline ou trahison ?

Ni l’un ni l’autre, en démocratie il n’y a pas un côté quelqu’un qui décide et l’autre côté des gens qui entérinent ses décisions. Joseph Kabila devait laisser ses alliés tranchés eux même pour laisser parler la démocratie, si du moins il est démocrate, car les partis politiques sont différents-de composantes militaires où il y a une discipline du commandant que tout le monde doit suivre !

Editorial de Christian Joseph Musenge

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