Retrait de la Monusco au Congo : Les écueils sociaux et sécuritaires auxquels s’attendre!

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Depuis environ une semaine, des soulevements polulaires demandant le déguerpissement de la Monusco se multiplient dans plusieurs villes du Nord et Sud-Kivu notamment Goma, Butembo, Béni et Uvira. Présentement, des rumeurs faisant étant de pareilles manifestations à Bukavu circulent aussi. 

« Le peuple gagne toujours » ; le départ de la MONUSCO profitera-t-il au peuple congolais? La Monusco aurait failli à sa mission principale, celle relative à la Stabilisation du Congo, mais elle semble être nécessaire pour le bien être social et économique du peuple Congolais. Interrogeons les faits!

C’est depuis le 1er juillet 2010 que la MONUSCO a remplacé la MONUC, en application de la résolution 1925 (2010) du Conseil de sécurité datée du 28 mai 2010. Ce, dans l’objectif de la protection des civils, consolidation de la paix et la Stabilisation de la RDC. Mais malgré sa présence sur le sol congolais, le pays est toujours confronté à de graves défis politiques et sécuritaires. Plus de 15 000 civils ont été tués et des milliers autres déplacés ces 15 dernières années au Nord–Kivu et en Ituri, indique le rapport parlementaire dévoilé en Mai dernier par deux députés nationaux, Tembos Yotama et Mbenzé Mbusa. Tout ceci prouve « l’incompetence » dont elle est reprochée.

Néanmoins, la présence de la Mission de l’organisation des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO) en RDC apporte de solutions, tant soit peu, à certains maux qui gangrènent le social de la population congolaise en l’occurence la réduction du chômage.

En effet, la Monusco dispose plus de 2000 postes civils en RDC dont plus de 3/4 de ces postes sont occupés par des citoyens congolais. Se référant à l’experience de juillet 2019 où la fermeture de certaines bases de la Monusco avait entrainé une dèche sans précédant. Dans cette vague, des centaines de salariés congolais s’étaient vu retourner au chômage après avoir perdu un précieux contrat de travail.

En plus de cela, les casques Bleus de la Monusco assurent la sécurité des milliers de déplacés hébergés dans plus de 50 sites en province de l’Ituri. Ce qui a même conduit à certains hommes politiques du milieu, à l’instar de Luc Malembe, à déclarer « prématuré » le depart des Forces Onusiennes dans cette province de la RDC.

En Gros, faisant allusion aux faits susmentionnés, où iront ces milliers de travailleurs qui veront leurs contrat résiliés, si ce n’est qu’au chômage? Les frais que béneficient la Monusco iront-ils dans la caisse publique après son depart, ou bien, ils vont repondre aux intérêts privés des politiques? Ne serait-il pas impérieux de rédresser la passivité de la Classe politique congolaise et la naïvetté des citoyens congolais avant de s’acharner à la Monusco? A suivre…

Par Michel METHUSELA

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