Après la proclamation des résultats des élections du 30decembre 2018, le constat est que les femmes rencontrent encore des obstacles pour se faire élire aux législatives nationales et provinciales dans les différentes provinces de la RDC. Cependant, dans un entretien avec votre magazine, le professeur Luc Henkinbrant, expert en genre donne des stratégies pour palier au faible taux de participation des femmes aux instances de prises de décisions par la voie électorale
Partant du constat selon lequel, la politique congolaise est dominée par les hommes à tous les niveaux suite aux considérations et coutumes qui écartent la femme et occasionne ainsi sa sous-représentassions dans les instances des prises de décisions. Le prof Luc Henkinbrant estime que le RDC devrait mettre en place des mesures pour favoriser les candidatures et l’élection des femmes aux différentes élections.
Pour y parvenir, notre source suggère l’application « Des quotas des femmes » pour faciliter l’élection des femmes et créer des instructions paritaires à l’image de certains pays qui appliquent ce système depuis plusieurs décennies
« C’est le recours au quotas des femmes qui impose à ce que les candidats se présentent en binômes, ca veut dire qu’au lieu d’avoir un homme candidat ou une femme candidate soit des candidatures en duo comme ca se fait dans lors des élections départementales en France et la il y a des parlement paritaires soit 50 % d’homme et 50 % des femmes » indique-t-il
Le professeur Luc recommande ainsi, à la commission électorale nationale indépendante et le gouvernement congolais d’adopter pour les prochaines élections des actions ciblées du sommet à la base pour augmenter le taux de participation aux instances de prises de décision au niveau locale, provincial et national.
Pour rappel, 50 femmes sur un total de 485 Candidats élus, vont siéger à la prochaine Assemblée Nationale a annoncé Corneil Nangaa, le président de la CENI, le 12 Janvier 2019. Une légère percée des femmes par rapport en 2006 et 2011.
Par Moma Sudi Emilie