A 33 jours des élections, le processus électoral fait montre d’une détermination légendaire pour l’organisation des ces élections tant attendue par le peuple congolais. Conformément au calendrier électoral, le début de la campagne électorale est prévu pour ce 22novembre. Les medias jouent un rôle politique majeur puisqu’ils disent aux gens, ce sur quoi doit porter leur opinion, sans pour autant dire ce que doit être cette opinion. C’est dans ce cadre que le secrétaire exécutif provincial de la CENI, Gaudens Maheshe lors d’une conférence de presse avec les journalistes ce 20novembre interpelle ces derniers et les différents candidats a plus de responsabilité durant cette période cruciale pour n’est pas tombé dans les dérapages ou toutes formes des bévues.
Pour le Secrétaire exécutif provincial de la CENI, Gaudens Maheshe, cette conférence s’inscrit dans la logique de faire un état d’avancement du processus électoral : « cette communication se rapporte sur l’ouverture de la campagne électorale, car le medias doivent jouer un rôle important avant, pendant et après les élections ».
Selon toujours notre source, quand la presse s’assume, elle peut jouer un rôle de catalyseur. Mais pour bien remplir ce rôle, les journalistes doivent s’imprégner des textes législatifs et réglementaires sur les élections, car pour informer il faut être informé soi-même : « selon la loi en vigueur, lors de la campagne électorale, les candidats ne doivent que parler que d’eux même et leur projet de société, dans un langage responsable et éviter de propos de la haine..»
C’est pourquoi, le secrétaire exécutif de la CENI, estime que le journaliste est moteur d’équilibre social en période électorale. Il s’agit de donner l’information factuelle sans parti pris : « à votre niveau, le conseil supérieur de l’audio visuel et de la communication(CESAC),doit assumer correctement son rôle en vous encadrant ,pour éviter le medias qui prônent la haine et la violence et le cas échéant si et seulement s’il y aurait dérapage ,procéder a la punition conformément a la loi. » a-t-il ajouté.
Par FULGENCE RUKATA