Dans un contexte pandémique de Covid-19, le Mouvement d’élites pour la Démocratie et le Vrai Changement (MDVC en sigle), parti politique congolais a réussi une implantation dans près de la moitié des provinces du pays et dans une dizaine des pays étrangers au sein de la diaspora congolaise, sans utiliser les moyens de l’Etat comme c’est la coutume au pays de Lumumba. Nous avons cherché à en savoir d’avantage et son Président National le Prof Dr . Joseph Justin MUDEKEREZA n’a pas hésité à nous accorder une interview pour nous en parler, dont voici ses déclarations dans les lignes suivantes :
ECHOS-MAG : Vers le dernier trimestre de l’année 2019, juste quand le covid-19 était à ses débuts en Chine, vous aviez lancé l’implantation de votre parti politique en RDC, l’année suivante l’humanité entière est frappée par cette pandémie. Comment dans ce contexte difficile, vous avez réussi à bouger les lignes ?
Président MDVC : Il est vrai que cette pandémie aura été pour le monde en général un calvaire et en particulier un frein pour notre grand projet le Mouvement d’élites pour la Démocratie et le Vrai Changement (MDVC). Néanmoins, et malgré tout comme vous l’avez constaté, nous avons pu quand-même réussi à implanter le parti sur une bonne partie du pays malgré les autres défis qui restent à relever dans notre plan d’implantation sur toute l’étendue du territoire national. Le secret c’est à deux niveaux:
Primo: Le MDVC est une marchandise qui se vend seule au regard de son irrésistible vision qui est celle de “refonder l’Etat et bâtir un Congo pour tous”.
Secoundo: Notre parti a été créé dans un contexte où le besoin refonder l’Etat est accrue ; à la suite de la coalition FCCCACH qui avait trop dérangé notre peuple. De nos jours, après la rupture, la gouvernance politique de notre pays continue à troubler la mémoire collective. Ces deux faits font du MDVC un produit très consommable par les Congolais où qu’ils se trouvent, c’est à dire que ce soit au pays ou à l’étranger.
ECHOS-MAG: Felix Tshisekedi, l’actuel président de la République, a tendu la main à toutes les forces politiques du pays pour rejoindre sa vision de Gouvernance Union Sacrée. Pourquoi le Mouvement d’Elites pour la Démocratie et le Vrai Changement (MDVC) n’a pas répondu à cet appel?
Président MDVC : Il est vrai que nous avons été consultés, mais nous avons rejeté l’offre parce que nous ne croyions pas trop à cette coalition. On nous a dit que l’Union sacrée était une vision et nous on n’a pas compris le contenu d’une telle vision. La comparant à la nôtre au regard des problèmes dont souffre notre pays et son peuple, nous avons réalisé que s’était comme le jour et la nuit (qui ne se ressemblent pas)! En plus, nous n’avions pas de députés à apporter à Monsieur Tshisekedi étant donné qu’il avait besoin de se faire une majorité sans élections, malheureusement, car notre parti était créé après les élections chaotiques de 2018.
ECHOS-MAG : Parlez-nous du bilan à mi-parcours de votre parti, en ses 2 ans d’existence ?
Président MDVC : Comme j’ai eu à le dire précédemment, notre parti a été créé en 2019, juste après les élections chaotiques et controversées. Ce n’est qu’en septembre 2020 qu’il a été enregistré au ministère de l’intérieur et sécurité. Donc, le travail qui est visible aujourd’hui n’est qu’un fruit de quelques mois. Donc, le bilan à mi-parcours n’est pas satisfaisant mais plutôt encourageant. J’en profite aussi pour rendre hommage à l’équipe qui coordonne le parti, c’est une équipe qui est très déterminée comme nous même, et c’est cette détermination-là qui va nous conduire tous aux résultats escomptés des résultats tenez-vous, bien qui vont surprendre les pessimistes et les oiseaux de mauvais augure.
ECHOS-MAG : Si ce n’est pas un secret, comment votre parti arrive à subvenir à ses besoins financiers, alors que vous êtes en dehors du pouvoir et que l’on sait qu’en RDC, les cotisations des militants des partis politiques sont minimes et ne peuvent pas permettre le fonctionnement d’un grand parti?
Président MDVC : Oui, c’est vrai, vous avez raison à ce niveau. Les régimes qui nous ont précédés ont très mal habitué notre peuple. J’ai même compris pourquoi nombreux partis sont gérés comme des boutiques de leurs initiateurs, chose que je déteste beaucoup car mon souci majeur était de doter les congolais d’un parti politique modèle sur tous les plans. Cependant, nous sommes dans le vaste programme de conscientiser les élites à revenir au bon sens, à revenir sur les valeurs car c’est de cette manière qu’on peut faire mieux que dans le passé. Et jusque-là, les cadres qui ont compris la quintessence de notre démarche, celle de réveiller la conscience collective sont mobilisés pour libérer leurs cotisations. Qu’ils trouvent ici mes encouragements les plus vifs.
En plus des cotisations des membres, des milliers de nos membres achètent des cartes de membres. Ce qui constitue pour le parti une source d’autofinancement. Entre-temps, il y a plusieurs députés tant nationaux que provinciaux qui ont bien compris notre vision pour le pays et qui sont déjà avec nous dans la lutte. Ils cotisent déjà mais pour protéger leur mandat, nous sommes obligés de les protéger. Nous même nous sommes conscients de la grandeur des défis et devons travailler sans relâche.
ECHOS-MAG : Quelles sont d’autres perspectives d’avenir que vous envisagez pour le MDVC à court-terme? Avez-vous déjà un programme pour les élections de 2023?
Président MDVC : Pour le moment, avec nos structures, sommes concentrés sur la poursuite sans désemparer, de l’implantation du parti tant au niveau du pays qu’au niveau de la diaspora. Nous sommes préoccupés à contrôler le régime en place afin qu’il organise les élections dans le délai constitutionnel parce que nous ne laisserons ni n’accepterons un seul jour de glissement à Monsieur Tshisekedi.
S’agissant du plan ou programme des élections, le plan est là, il est très ambitieux et compte beaucoup de phases dont la première est déjà en cours s’articulant sur l’implantation du parti suivi de l’identification des candidats potentiels en attendant la tenue du congrès dans les tous prochains jours. Ces élections nous allons les gagner à tous les niveaux à la grande surprise de quiconque car le bilan de nos adversaires en face laisse à désirer et le peuple le sait très bien. D’autres acteurs impliqués ont déjà trempés dans la mauvaise gouvernance du pays et ils n’ont plus du discours à donner à notre peuple.
ECHOS-MAG : Parlant justement de l’implantation de votre parti politique, pouvons-nous savoir dans combien des provinces est-il déjà implanté.
Président MDVC : Pour le moment, le MDVC est implanté avec des bureaux installés dans les provinces de Kinshasa (ville province – siège national), Nord-Kivu, Sud-Kivu, Ituri, Tshopo, Haut Uélé, Lualaba, Kwilu et Kongo central. Dans d’autres provinces il y a déjà des comités qui se réunissent et utilisent les réseaux sociaux pour sensibiliser les populations à adhérer au parti.
Je signale également que le MDVC a des fédérations à l’étranger, c.à.d. dans la diaspora congolaise. Nous sommes présents aux USA (dans nombreux Etats), au Canada, en France, en Belgique, en Grande Bretagne, en Suisse, en Allemagne, en Australie, en Arabie-Saoudite, en Ouganda, au Kenya, en Afrique du Sud, au Burundi … A l’étranger en tout cas ça va bien car la technologie moderne est mis à profit pour sensibiliser les congolais de l’étranger. Ils sont aussi des électeurs selon les lois de notre pays.
ECHOS-MAG : Je comprends vraiment que vous êtes très déterminés à renverser la donne dans ce pays. Que ferez-vous pour que vos militants ou membres ne puissent pas être attirés par de l’argent distribué par les politiciens qui aiment acheter la conscience des citoyens ?
Président MDVC : Pour rappel, notre parti a pour slogans: Conscience des élites, Amour du prochain et Amour de la patrie. J’espère que vous y comprenez quelque chose. Il appartient aux élites d’éduquer notre population en lui montrant qu’on ne peut pas vendre sa conscience pour des miettes si on veut sauver son pays. Si non, comme l’a dit un analyste politique, vendre sa voix pour les miettes c’est vendre son avenir et son pays aux prédateurs.
Par ailleurs, le MDVC est un parti politique pas comme les autres. Personnellement je suis un acteur de développement et mon souci majeur a toujours été de voir des politiques réellement au service de la population. Nous allons apprendre aux congolais qu’il est possible de faire la politique autrement. Cela ne demande que la volonté de servir et de bien faire. Par exemple, dans la ville province de Kinshasa où le parti a déjà une base très solide, on se demande déjà si le MDVC est un parti politique ou une ONG. Nous avons lancé 3 projets très importants que nous comptons amener petit à petit dans d’autres provinces.
Il s’agit du projet de micro crédits rotatifs (pour l’autonomisation de la femme), le projet de protection de l’environnement et le projet agricole visant à créer des banques des semences améliorées dans chaque province du pays. Dites-moi alors Monsieur le journaliste, depuis que le multipartisme existe dans notre pays, avez-vous déjà vu un parti politique aider ses membres dans ces sens?
Ils sont nombreux les partis politiques dont les chefs hiérarchiques ont amassé beaucoup d’argent et ils ne peuvent pas faire de telles actions en faveur de leurs membres mais ils n’ont jamais de la honte à leur demander des voix lors des élections. D’autres encore ont eu de très bonnes opportunités d’aider le peuple lors qu’ils avaient le pouvoir et ils n’ont jamais rien fait! Je sais bien qu’ils vont copier le modèle du MDVC car ils auront honte de voir qu’un parti politique très jeune de 2 ans seulement puisse attirer tout un peuple.
C’est par ces propos que le Prof Dr Joseph Justin MUDEKEREZA s’est exprimé pour nous éclairer sur le processus d’implantation de son parti politique qui rassemble les élites du pays pour un véritable changement, avec une nouvelle approche, telle que souhaite la population congolaise, qui a bien accueilli l’initiative, en seulement deux ans d’existence, pour un parti politique dont les animateurs ne sont pas au pouvoir.
Propos recueillis par Christian-Joseph Musenge
Vous voulez rejoindre ce courant politique en adhérant au parti, voici les modalités à suivre: cela se fait à travers l’un des ses bureaux ou en ligne sur le site web www.vraichangement.net Pour d’autres renseignements appelez: +243854270213/+243997693973 ou par email : info@vraichangement.net