Parmi tous les biens que possède l’humanité, le leadership est certainement le plus rare et le plus précieux. Si naturellement le leader est considère comme le porte étendard et le catalyseur d’une vision au sein du pays, un groupe ou une société, il s’est avéré que le changement et le résultat escompter ne peut provenir seulement du seul leader au premier plan, mais également il peut provenir de leader transformé à la base. C’est dans ce cadre que l’organisation international « Un Jour Nouveau », organise une grande conférence sur le leadership à Bukavu, avec comme module le leadership transformationnel, et la psychologie comportemental sous la houlette du pasteur Camille Ntoto et le professeur Henry Kabeya le 8 décembre 2018, dans la grande salle du collège Alfajiri, moyennant une somme de 10$ pour la participation.
Il n’est un secret pour personne, être leader n’est pas une fonction, ni un titre officiel ; il s’agit seulement des comportements, des attitudes et des qualités qui incitent les autres à l’écouter et à le suivre. Bref à lui demander conseil et chercher son approbation.
Pour madame Maguy Rachel Yula Kalonga, charge de l’académie de leadership au sein de l’organisation « Un Jour Nouveau »; cette conférence s’inscrit dans l’objectif d’aider chaque individu (hommes, femmes et enfants), a découvrir, développer et déployer son potentiel pour les biens de toute la population : « nous organisons cette conférence a toute la population sans distinction ; car nous nous sommes rendue compte que les problèmes de la RDC sont en partie liés au leadership. On s’est aperçue que le changement ne peut provenir, exclusivement de nos dirigeants, mais elle peut provenir également de leader transformé, des gens capables d’identifier les problèmes autour d’eux dans la société et apporter des solutions appropries ».
Par ailleurs notre source nous renseigne que pour la thématique du leadership transformationnel, l’orateur se focalisera sur le changement de l’être humain, et parlera de la psychologie de leader car on ne peut pas diriger les gens si la personne elle-même a des blessures: « avec notre back grounds africains, nous avons eu des parents qui nous ont maltraité, insulté et c’était pour eux une meilleure façon de nous éduquer, mais cela à provoquer beaucoup des problèmes dans notre façon de voir les choses, et vivre en société »a-t-elle indiquée.
C’est pourquoi madame Rachel Yulu, interpelle la population de Bukavu et ses environs de saisir cette opportunité en venant nombreux en cette conférence pour bénéficier toutes ces formations sur le leadership car le monde et le pays est à la recherche de modèles, des leaders enfin de changer la donne et le cours de choses en apportant les solutions, tout en insinuant sur le fait que les gens devraient s’habituer à payer pour la connaissance : « nous sommes habituées à payer pour une montre ou chemise de 100$, mais pour payer la connaissance même pour une somme modique ça devient un casse-tête »a-t-elle conclue.
Par Fulgence RUKATA