Liberté de la presse : Les journalistes Rwandais entre l’enclume et le marteau

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Au pays demille collines, laliberté de la presse  est loin d’être respectée en dépit des efforts des organisations  de défense  des humains qui interpellent du jour au lendemain le régime de Paul kagame de laisser se développer une presse libre et  indépendante. En ce jour  une nouvelle loi  liberticide vient ànouveau  de  secouer l’univers médiatique  et suscite un tôlée au sein de la corporation des journalistes Rwandais. Cette loi stipule clairement  que « Humilier » un membre du gouvernement ou un fonctionnaire, que ce soit par une caricature ou dans un texte, est désormais une offense criminelle. Situation qui inquiète le chevalier de la plume et du micro qui trouvent en cette une nouvelle loi, une  restriction de la liberté de la presse et une nouvelle forme desrépressions des opinions dissidentes dans le pays.

Depuis son accession au pouvoir, le Front Patriotique  Rwandais (FPR) ne cesse de restreindre la liberté de citoyens rwandais par une série de contrôle sur la vie politique, lasociété civile et le medias au  seul motif que cela est nécessaire pour  prévenir des nouvelles violences dans le pays.C’est ainsi que les défenseurs de droits de l’homme, les opposants politiques et les journalistes ne peuvent pas critiquer ouvertement ni publiquement  les autorités. Dans un contexteoù la diffamation du chef de l’état Rwandais est passible d’une amende équivalant a 8140$ et une peine de cinq àsept ans de prison, une nouvelle loi liberticide a été promulguée récemment et stipule clairement que :

« Toute personne qui, verbalement, par des gestes ou par des menaces, dans des textes ou des caricatures, humilie un membre du Parlement, un membre du Cabinet, un officier ou toute autre personne occupant un poste de responsabilité au sein d’un service public […] commet une infraction ».

Selon toujours la même loi, un caricaturiste qui contrevient à la loi risque deux ans de prison et une amende allant jusqu’à 1145 $ US. Si le dessin met en vedette un membre du Parlement ou un haut fonctionnaire, ces pénalités peuvent doubler.

De leur côté  l’association des journalistes du Rwanda considère la diffamation comme une violation éthique majeure. Cependant, son secrétaire exécutif croit que les plaintes devraient être gérées par un organisme autorégulateur, et non par le système de justice du pays.

En somme pour  certains analystes et observateurs de la vie politique rwandaise, tout en ne remettant pas en cause la nouvelle législation, ils  s’inquiètent sur son ambiguïté et son incohérence puisqu’elle ne mentionne pas comment déterminer  si quelqu’un a été humilie ou pas.

Par Fulgence RUKATA

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