l’enquête pour viols de l’ancien présentateur vedette classée sans suite

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L’enquête pour viols visant l’ancien présentateur vedette du journal télévisé de TF1, Patrick Poivre d’Arvor, a été classée sans suite pour « prescription » ou pour « insuffisance de preuves ». a indiqué vendredi le parquet de Nanterre.

Huit plaintes avaient été déposées

Quatre mois après l’ouverture d’une enquête pour viols suite au dépôt de plainte de l’écrivaine Florence Porcel qui reproche au journaliste de 73 ans de lui avoir imposé un rapport sexuel non consenti en 2004 et une fellation en 2009, « ces faits […] ne peuvent caractériser le crime de viol dans la mesure où aucun élément ne permet de confirmer les propos de l’un ou de l’autre concernant l’existence de cette scène », a écrit la procureure de Nanterre Catherine Denis dans un communiqué.

En tout, vingt-trois femmes dans cette enquête ont témoigné et sept autres plaintes ont été déposées. Parmi elles, trois pour viol et quatre pour agressions sexuelles ou harcèlement sexuel. La majorité des faits reprochés sont prescrits, a expliqué le parquet.

Pour les faits reprochés non prescrits de harcèlement sexuel, le parquet a jugé qu’il manquait d’éléments pour constituer l’infraction : absence de répétition, de pressions, de caractère sexualisé des propos tenus, ou encore de trace des appels téléphoniques, énumère-t-il.

Une « décision presque courageuse », selon l’avocate de PPDA

L’avocate de Patrick Poivre d’Arvor, Me Jacqueline Laffont, affirme sur franceinfo que son client « a toujours affirmé son innocence », en réagissant au classement sans suite vendredi matin. Elle a fait part de « satisfaction » tout en déplorant que la justice ait selon elle dû agir « dans un contexte de pression ». Elle estime que la présomption d’innocence de PPDA « a été largement bafouée », notamment dans les médias. L’avocate salue une « décision presque courageuse, même si elle s’imposait au regard de l’absence de charge dans ce dossier », selon elle.

Au cours de ses auditions, PPDA a soit contesté l’existence des faits dénoncés par ces vingt-trois femmes, soit en a reconnu la matérialité tout en niant toute contrainte, a précisé le parquet.

Niant toutes les accusations, PPDA avait fustigé une recherche de notoriété de la part de ses accusatrices, portant notamment plainte pour dénonciation calomnieuse contre Florence Porcel, qui a écrit un livre fiction s’inspirant de sa version des faits. Cette plainte pour dénonciation calomnieuse a également été classée sans suite par le parquet, qui a souligné l’absence de démonstration d’une intention de nuire de la part de Florence Porcel.

Avec le Monde

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