Le manque d’emploi, un défi majeur de la jeunesse du Sud-Kivu

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Le chômage des jeunes au Sud-Kivu constitue une menace permanente pour la paix sociale. Point n’est besoin d’y aller par quatre chemin pour voir que le manque d’emploi des jeunes est un obstacle pour le développement de la République Démocratique du Congo en général et de la province du Sud-Kivu en particulier. Et pourtant l’emploi est l’un des piliers majeur de la consolidation de la stabilité économique.

Plus d’une personne incombe la responsabilité au gouvernement, car ce dernier ne crée pas d’emplois, ni ne facilite la création des emplois par les jeunes.

D’autres part, l’État se retrouve devant plusieurs urgences, outres la me-gestion et la mauvaise gouvernance constituent des paramètres qui laissent les jeunes abandonnés à leurs propres triste sort.

Par contre, les quelques opportunités d’emplois souffrent également des méthodes de sélection basées sur le népotisme (attitude d’une personnalité en place à faire des faveurs aux membres de sa famille) ou le fameux système « j’ai mon frère » basées aussi sur la corruption.

Outres, les écoles et universités produisent chaque année des milliers des lauréats sans qu’il n’ait des débouchés d’emploi orientés pour leurs recevoir.

Cette carence des débouchés d’emplois pousse plusieurs jeunes à rester dans l’oisiveté, le conduisant à des déboires, leurs plongeant à l’addiction aux boissons fortement car coutant moins chers trop moins cher, leur rendant accro à la drogue, leur orientant vers le banditisme, aux commérages, …

Si le gouvernement ne crée pas l’emploi, faut le créer!

Cette célèbre phrase est désormais courante sur les lèvres de plus d’une personne, dans les éditoriaux des coaches en entrepreneuriat, de plusieurs ouvrages, etc. Mais il s’avère que cela n’est pas une chose comme on le dit.

Créer de l’emploi n’est pas aussi simple comme si l’on résolvait une équation mathématique étant donné que cela nécessite des moyens d’investissement alors que ce n’est pas chaque famille qui les possède, étant donné que plusieurs d’entre elles éprouvent d’abord beaucoup des difficultés pour faire étudier leurs enfants.

Et même si certains jeunes se mettraient à entreprendre, le système actuel leur mette des bâtons dans les roues, entre autres les taxes.

Un jeune contacté à ce sujet s’indigne et se demande comment l’on peut faire payer des taxes à une entreprise qui vient de débuter, alors que le gouvernement devrait en soit leur accorder un délai d’essai pour savoir si leur entreprise pourra fonctionner ou pas.

Par ailleurs, il y a aussi les méandres afin d’obtenir les documents nécessaires d’obtention des documents. Si à Kinshasa le guichet unique est opérationnel, cela reste encore une promesse vaine au Sud-Kivu.

En plus de cela le Tribunal de Commerce exige certains documents comme préalable pour l’obtention du Registre de Commerce et de Crédit Mobilier (RCCM), comme la possession d’un compte en banque de l’entreprise alors que les banques exigent aussi le RCCM pour l’ouverture ce compte.

Devant ce paradoxe de fait, les jeunes sont appelés à pousser le gouvernement à leur faciliter la création des entreprises.

En accordant cette opportunité aux jeunes, non seulement, ils vont créer des emplois pour eux même mais également pour les autres. Egalement, les jeunes auront une motivation supplémentaire, celle de devenir acteur dans leurs travaux que spectateurs.

Ceux-là qui ont déjà un pas d’avance peuvent aussi les encadrer afin de lutter contre les maux qui rongent les jeunes : le manque de liquidité, la peur de l’échec, manque de plan approprié, inexpérience professionnelle…

Il faudra également un choix et/ou une volonté politique approprié, en établissant le système de guichet unique au Sud-Kivu, un accès facile au crédit bancaire. Cela va favoriser la promotion des valeurs, de l’audace, de la créativité, de l’audace, de la responsabilité, la confiance en soi et va contribuer à l’enrichissement de l’individu et de la collectivité.

Par Isaac Musharhamina

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