Pendant que le Rwanda et son homme fort Paul kagame n’a jamais cru en l’efficacité et aux valeurs que prônent et qu’incarnent l’Organisation International de la Francophonie (OIF). C’est la ministre rwandaise des affaires étrangère Louise Mushikwabo, qui a toujours eu un ton acerbe à l’égard de la France et une hargne sur la francophonie, qui curieusement venait d’être choisi à la tête de cette organisation mondiale. Cette nomination a suscité un tôlée dans l’opinion francophone qui trouve en cette nomination une imposition du président Macron et une nouvelle forme de la Francafrique.
Il n’est un secret pour personne l’élection de Louise Mushikwabo à la tête de l’Organisation Internationale de la Francophonie, offre un succès diplomatique éclatant au Rwanda et à Paul Kagame, qui concrétise ainsi ses efforts entrepris depuis plusieurs années dans le but d’accroitre son influence en Afrique et dans le monde. Hier c’était la Banque Africaine de Développement, aujourd’hui c’est l’Union Africaine et la francophonie.
Cependant la majorité silencieuse francophone ne croit pas profondément que la deuxième personnalité du régime autocratique rwandais va incarner réellement les valeurs de la francophonie et sa désignation serait une erreur monumentale car elle ne fait que diviser au lieu de rassembler.
Dans les tractations ayant désigné sa désignation, plusieurs observateurs et analyste ont relevé des nombreuses faiblesse liées à sa candidature, entre autres ; comme porte étendard de la promotion de la langue française, on ne sait pas comment elle assumera ce rôle ,quant on sait que son pays s’en ait débarrassé en 2008 comme langue d’enseignement et de l’administration au profit de l’anglais, mais également, pour la promotion des valeurs démocratiques telles que prônées par l’OIF, notamment les libertés publiques, la démocratie, l’état de droit, et les respect de la dignité humaine, de lors que le Rwanda figure parmi les rares pays du monde ou la dictature est le mode de gouvernance ?
Toutes ces questions restes pendantes et pour certains observateurs et analystes politiques cette désignation va certainement entamer la crédibilité dont jouissait l’OIF auprès de l’opinion francophone et contribuer à long terme à l’affaiblir completement, car c’est théoriquement inconcevable que la deuxième personnalité d’un régime dictatorial et elle arrondit les angles, soit la gardienne des valeurs traditionnelles de l’OIF.
C’est qui est la nomination de Louise Mushikwabo à la tête de l’OIF, doit sceller la réconciliation du Rwanda et de la France amorcé avec l’arrivée de l’administration Macron et ainsi tourner la page de l’accusation sur la prétendue responsabilité de la France dans le génocide Rwandais de1994.
En attendant loin des prétentions ou des jugements des valeurs quelconques, tous les yeux sont désormais braqués sur la manière dont Louise Mushikwabo va gérer cette grande organisation, durant son mandant, et peut-être elle fera sienne la charte de l’OIF et ce serait peut-être une occasion au régime de Paul kagame de se conformer aux normes qui justifie la raison d’être de cette grande organisation.
Pour rappel la nomination de Louise Mushikwabo au poste de secrétaire générale de la francophonie, en remplacement de la canadienne Michelle jean est intervenue lors du 22ème sommet de la francophonie à Ervan en Arménie.
Par Fulgence RUKATA