Plus besoin d’avoir le courant de la SNEL pour cuisiner avec un réchaud électrique. Deux jeunes ingénieurs congolais Kadima Aristote et Franck Siku, tous membres de l’association des Ingénieurs Sans Frontières ISF, viennent de mettre au point un réchaud fonctionnant avec l’énergie d’une batterie, grâce au principe d’induction magnétique. Afin d’en savoir plus, votre magazine s’est rendu à Goma dans le but de vous faire découvrir cette invention congolaise.
L’ingénieur Aristote nous renseigne que sa source d’inspiration vient du fait de voir que l’énergie solaire est d’une importance capitale. Et qu’il est important de lutter contre le déboisement en mettant à profit l’énergie solaire.
C’est ainsi qu’ils ont réfléchi durant plus de deux mois des recherches théoriques et dix jours de réalisation, ils ont produit leur premier prototype du réchaud à induction.
Ce dernier a comme spécialité, sa technologie qui dévie la loi de Joule et utilise la loi d’induction magnétique mais aussi il est économique.
Son mode de fonctionnement est basé sur le principe de l’induction magnétique, avec un dispositif électronique qui varie la fréquence jusqu’à une haute fréquence voulue qui crée une tension oscillée.
Outre, la batterie utilisée est chargé aussi par un système solaire bien dimensionné et hybridé par celui du courant alternatif quand cette dernière est disponible.
Par contre l’obtention des matériels appropriés pour la réalisation industriel de ces réchauds, le temps de recherches et le financement sont les grands défis aux quels font face les deux ingénieurs congolais.
Ces jeunes ingénieurs sont réunis dans une structure associative qui conçoit et fait la maintenance de certains dispositifs électroniques. Ils sont au nombre de cinq dans leur équipe. Parmi eux, deux sont des électriciens, un mécanicien, un électronicien, et un informaticien dans les techniques appliquées.
Ces scientifiques ont la volonté de développer leur pays par leurs recherches et ainsi vouloir gagner leur pain quotidien.
Ils invitent les opérateurs économiques, le gouvernement, les personnes de bonne volonté à leur apporter une contribution, chacun selon ses capacité afin de leur permettre de foncer avec leurs travaux de recherches et pourquoi pas de commercialiser cette invention.
Par Isaac Musharamina