C’est incroyable, la ville de Bukavu d’hier, n’est plus celle d’aujourd’hui. Au fur et à mesure que le temps passe, la ville de Bukavu, chef lieu de la province se dégrade énormément. Ainsi, le tronçon routier qui mène vers la frontière entre la RDC et le Rwanda (Place Mulamba-Frontière Ruzizi 1er) se trouve dans un état de délabrement très avancé. Cette voie, qui constitue une des portes d’entrée dans la ville de Bukavu pour les personnes qui proviennent des pays de la région des grands lacs, est devenue impraticable et n’a pas été retenu dans le programme d’urgences de 100 jours du chef de l’Etat. Une situation qui crée le mécontentement dans le chef des acteurs sociaux de la ville de Bukavu.
L’une des artères des grandes envergures de la commune d’Ibanda, le tronçon compris entre le collège Alfajiri et Ruzizi 1er se trouve dans un état de délabrement très avancé. Les véhicules, les motocyclistes ont du mal à rouler aisément, avec conséquence majeure, la hausse du prix de transport dans cette partie de la Ville.
Néanmoins, après le lancement de travaux de réfection du tronçon place Muzihirwa-Nyawera jusqu’au monument des Martyrs, le Jeudi 2 Mai, les animateurs de la société civile de la ville de Bukavu montent au créneau pour le choix de ce tronçon qu’ils supposent etre dans un état praticable contrairement à la route place Mulamba-Ruzizi 1er.
Pour exprimer leur mécontentement,« une tribune d’expression populaire » est prévue par les animateurs de noyaux de la société civile, ce mercredi 8 Mai 2019 devant l’enclos de l’Eglise LA BORNE de Nguba en vue d’exiger la délocalisation du projet Nyawera-Nyamoma vers le tronçon routier Place Mulamba-Cap Nguba,« comme priorité de priorité pour le développement de Bukavu ».
Actuellement, le transport est devenu un casse-tête pour les passagers. Seulement quitter Feu Rouge jusqu’à Nguba, pendant la journée, ils sont obligés de payer 1000 Francs Congolais pourtant la course normale se paie à 500 Francs Congolais, car certains chauffeurs préfèrent même s’arrêter à la Place Mulamba.
Par MWEMA Joseph