L’association des femmes des médias, AFEM en sigle, salue la bravoure des femmes qui se sont portées candidates à différents postes et exprime son soutien total et sans relâche à toutes les candidatures féminines aux postes de prises de décision. Ceci en marge des élections au sein de l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC/Sud-Kivu) prévues pour ce vendredi 07 janvier 2022.
Lors d’un point de presse organisé par l’association des femmes des médias, ce jeudi 6 janvier 2022, cette structure déplore le fait que jusque-là, aucun poste de prise de décision n’a été occupé par les femmes.
Elle affirme cependant que les élections au sein de l’UNPC constituent une opportunité de taille pour la mise en application de la charte, signée depuis décembre 2019, portant intégration du genre dans les médias.
A en croire Julienne Baseke, coordonnatrice de l’AFEM, la femme, en tant que parties prenantes importantes dans de nombreux aspects de la vie quotidienne, constitue une force de cohésion dans la société.
« Aujourd’hui plus que jamais, les femmes avec leurs visions et sensibilités constituent un nouveau souffle, de nouvelles énergies pour un leadership émergent et transformationnel », martèle-t-elle.
Au vu de ce qui précède, AFEM « attire l’attention du Secrétaire Général sur la nécessité de contextualisation et d’adaptation des mesures pour la participation équitable des femmes et hommes journalistes aux élections, aussi bien en tant que candidates aux différents postes qu’en tant qu’électrices en garantissant aux femmes et hommes journalistes les chances égales d’être présentes aux postes électifs ».
Notons que jusque maintenant la tenue des élections au sein de l’UNPC/Sud-kivu à la date prévue est incertaine. La preuve en est que, d’une part, à moins de 24h des élections la liste des candidats retenus n’est toujours pas connue ; d’autres part, certains électeurs (journalistes membres de l’UNPC) dénient la tenue de ces élections car, affirment-ils, le Secrétaire Général veut à tout prix imposer les élections dans la violation totale des textes qui régissent l’UNPC.
Par Tecla Kahirho