« UOB-ISTM, la paix est possible sur la colline inspirée de Karhale. Il suffit d’abaisser notre prétention à dominer la nature et d’élever notre prétention à en faire physiquement partie, pour que la réconciliation ait lieu ».
C’est par ces mots que les répresentants de l’université officielle de Bukavu et ceux de l’institut Supérieur des Techniques Médicales se sont évertués à exprimer les voeux de reconcilier ces deux institutions voisines longtemps fragmentées par des conflits Complexes. Ce, lors d’une série d’activités dites de « réconciliation » tenue le dimanche 31 juillet 2022 à Murhesa, territoire de Kabare au Sud-Kivu.
Sous le rythme et les couleurs de la cohabitation pacifique, ces cérémonies ont été aureolés par deux matchs de football opposant les deux institutions, tant du coté étudiants que du coté du personnel, et se sont soldés par un même score paritaire de 2-2. Après s’en est suivi le partage d’un verre, signe de communion et de réconciation.
« (…) Même les aïeux sont pour cette réconciliation. Les scores paritaires de 2 buts partout pour tous les deux matchs le prouve. On ne s’attendait pas à voir le match entre agents de l’UOB VS agents de l’ISTM se soldé sur un score nul. Et qui plus est, le même score a sanctionné le match qui a opposé les étudiants de ces deux institutions; cela n’est pas un fait de hasard« , a déclaré Charles Kahindo, Recteur de l’UOB et Président du Conseil des chefs d’établissements du Sud-Kivu et qui, à cette même occasion, a promis d’élargir ce processus à toutes les institutions de l’ESU de la province qui seraient en malentendu avec d’autres.
De l’autre coté, Imani Mapoli, Secrétaire Général chargé de la Recherche de l’ISTM/Bukavu, se dit être soulagé de ces grands gestes mituellement posés afin de rétablir la paix sur la colline inspirée de Karhale. Ces gestes marquent, selon lui, le début d’une nouvelle ère, une ère du vivre-ensemble, une ère de collaboration pour un avenir radieux.
Il sied de noter que ces activités se sont déroulées devant une marée humaine, étudiants et agents confondus, conduite par les comités de gestion de ces deux institutions.
Par Michel Methusela.