La satisfaction des besoins physiologiques est normale, indispensable et imprévisible dans la vie de chaque individu. Ces besoins surprennent plus d’une personne sans tenir compte du lieu ou du moment. A Bukavu dans l’Est de la RDC, par carence de latrines publiques, certaines personnes pour satisfaire à ce besoin naturel ne se gêner pas à uriner voir déféquer dans les ravins, espaces verts et long des différentes routes dans les trois communes de la ville. Situation qui met en danger la vie de plus d’un Bukavien vue les odeurs que dégagent ces déchets dans différents coins de la ville sous l’œil impuissant des services d’hygiène et assainissement en ville de Bukavu.
Jadis la ville de Bukavu disposait d’un nombre important des latrines publiques dans les marchés, stades, le long des artères principales et même dans certaines avenues de la ville. Ceci en vue de permettre aux citoyens de faire en toute quiétude leurs grand et petits besoins lors des promenades en dehors de la maisons moyennant des petites sommes, qui étaient destinées pour l’entretien des ces installations d’intérêt publique.
Mais actuellement, de la commune d’Ibanda à Bagira passant par la commune de Kadutu, la plus part de ces toilettes sont quasi inexistantes et celles qui résistent encore souffrent du manque d’entretien et de la négligence de la part de ces services sensés les entretenir.
Les usagers de certaines toilettes existantes sont accueillis par une ribambelle des mouches en fonçant on aperçoit des urines qui coulent à flot et le tout auréolé des excréments par terre ou point ou le plus résistant manque une place pour poser même son pieds. Ceci expose les usagers aux maladies et différentes types d’infections.
Craignant pour leur santé, plus d’un bukavien se réfugient contre gré dans des espaces verts le long des routes, sur les murs des écoles, stades et autres infrastructures pour répondre à ces besoins. Ainsi ces différentes odeurs de ces déchets attirent les mouches qui à leurs tours transportent ces derniers dans les maisons environnantes et exposent ainsi la population aux maladies des mains sales comme le choléra et la fièvre typhoïde.
« Je préfère me coincer dans la nature quand pour me débarrasser, car les latrines publiques présente un danger pour nous, nous n’avons rien à faire » indique un habitant de la ville de Bukavu.
Face à cette situation, une certaine opinion estime que les autorités devraient entretenir les latrines existantes au marchés de Kadutu, au stade de la Concorde, sur avenue Muhungu la voix, à Nyamugo et dans d’autres coins et construire ensuite des nouvelles latrines dans les autres coins de la ville en vue d’assurer à la population un environnement sain et prévenir ainsi différentes maladies découlant de la mauvaise gestion des latrines publiques.
En somme, l’aménagement et l’entretien des latrines méritent une attention particulière de la part des autorités qui devraient s’y impliquer pour prévenir les effets néfastes que cette situation présente sur la santé des habitants. Car « La latrine est un lieu d’aisance utilisé par toute personne, le respect des normes pour son entretien demeure une question qui concerne tout le monde »
Par LONI Irenge Joël