La République Démocratique du Congo vient d’expérimenter ses premières élections en utilisant la machine à voter. Un mode de scrutin jadis contesté par l’opposition toute entière mais qui a fini par l’accepter malgré elle. Après les scrutins de ce 30 Décembre plus d’une personne estime que cet outil leur a facilité dans leur manière de voter contrairement à 2006 et en 2011, où le mode était celui des bulletins papiers.
Alors que les résultats de deux précédentes expériences électorales étaient contestés par les perdants des élections pourtant faisant usage des bulletins papiers, les électeurs congolais sont passés tour à tour devant cet écran tactile de la CENI.
Pour certains qui n’y croyait pas, machines à voter avec un bulletin en une seule page ne leur a pas embrouillé car il suffisait de connaitre le numéro de son candidat ou de faire défiler son image.
D’autres personnes relèvent l’argument de montrer qu’il est de même possible selon leur constat d’effectuer tous le vote directs. La machine permettait de centraliser tous les choix sur une seule page, c’est qui n’étaient pas possible avec le vote manuel qui nécessitait plus de quatre pages, et l’électeur prenait plus de temps qu’ avec la machine à voter.
Par contre, par manque de logistique adéquate, certains centres/bureau de vote ont manqués des matériels électoraux. Des électeurs qui ont commencés à voter après plusieurs minutes de retard, aves des pannes répétées, tantôt c’est la MAV ou tantôt des batteries qui se déchargent, et qui ont constitués de dérapages et irrégularités…
En somme, pour que le scrutin avec la machine a voter soit efficace et répondre aux attentes de la CENI, cette dernière devrait, d’abord multiplier les bureaux de vote, diminuer le nombre d’électeurs par bureau de vote, assurer une bonne logistique a tout point de vue, et trouver d’autres mécanismes de contrôle, pour que les différents candidats et les électeurs ne soit tenter de tout rejeter ou de tout diaboliser.
Par Isaac Musharhamina