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Une semaine après l’explosion d’une bombe dans une église pentecôtiste du Nord-Kivu, une explosion ayant entrainé la mort d’au-moins dix personnes et plusieurs dizaines de personnes blessées, les officiers de la Police Nationale Congolaise et ceux des Forces Armées de la RDC basés à Beni ont bénéficié d’une formation sur la gestion des engins explosifs improvisés.
Sous le thème « Comment réagir devant un engin explosif improvisé ou les munitions non explosées », une dizaine d’officiers a pris part à cette formation tenue le mardi dernier à Beni, une des zones de la province du Nord-Kivu en proie à multiples conflits armés.
Organisée par la police de la MONUSCO (UNPOL) en collaboration avec le service de lutte antimines des Nations unies (UNMAS), cette formation avait pour objectif de renforcer la capacité de ces officiers sur le danger que représentent les engins explosifs improvisés dans la communauté.
A en croire le commissaire supérieur Dely Lifetu, commandant en charge de la police judiciaire de la police à Beni, cette formation est opportune surtout après l’attaque à la bombe de Kasindi–Lubiriha. Il remercie également les partenaires, l’UNPOL et la MONUSCO, pour avoir mis à leur disposition ces nouvelles connaissances.
« Ils nous font bénéficier de beaucoup de connaissances. Ça va nous aider compte tenu de la situation sécuritaire ici à Beni. C’était très important compte tenu de notre contexte sécuritaire dans lequel nous vivons. Les terroristes sont en train de nous envahir. Nous devons nous outiller pour préserver les vies humaines et contraindre leur action par rapport aux engins qu’ils posent par-ci par-là »
A noter que des voix des analystes indépendants se font entendre, appelant les autorités à élargir ces formations sur toute l’étendue de la province du Nord-Kivu et même de l’Ituri afin de prévenir tout probable mal d’attaque à la bombe.
Par la Rédaction
