Pendant que les prisons et les différents maisons carcérales de la république démocratique du congo en général et de la province du Sud-Kivu en particulier sont réputées pour des conditions de détentions déplorables suite à une surpopulation, des conditions hygiéniques qui laissent à désirer, manques des nourritures et médicaments pour les détenues…, sans oublier cette nouvelle forme de violation de droit de l’homme qui a élu domicile dans la quasi-totalité des prisons où les monnayages des visites et certains services à l’égard des détenus, est devenu monnaie courante, suscitant une grande frustration et indignation dans l’opinion et préjudiciant du coups les visiteurs et les détenues. C’est ainsi que Me Justin Bahirwe, avocat au barreau de Bukavu, et coordonnateur de l’information juridique et multisectorielle (SOS IJM), lance un cri d’alarme aux autorités compétentes, de mètre fin à toutes ces pratiques qui ne respectent pas la dignité de la personne humaine.
Il n’est un secret pour personne, dans les différentes prisons de la république démocratique du congo en général et de la province du Sud-Kivu en particulier, les conditions des détentions sont presque les même : exiguïté,vétusté,surpopulation,promiscuité… sont les dénominateurs communs de ce lieu x des détentions, sans oublier les lois liberticides du « CG » communément appelé « kapita », et ses acolytes considérés comme l’antigang des prisonniers, et chef de ce derniers qui collabore avec l’administration pénitentiaire, afin de maintenir l’ordre, distribuer la ration carcérale et qui malheureusement impose terreur et désolation par des bastonnades à tous ceux qui ne se soumettent pas à leurs caprices infernales. Ce fameux chef exigent le « droit d’accès a l’enclos » et d’être « visité » aux détenus, et dans le cas contraire on est résignés a faire le récurage des toilettes.
Pour Me Justin Bahirwe, toutes ces pratiques sont connues par son organisation, qui ne cesse de dénoncer auprès des autorités compétentes : « le phénomène de monnayage de certains service dans les différentes maisons carcérales de la province du Sud-Kivu car non seulement l’on exige l’argent pour visiter le détenus et même pour donner de la nourriture à leurs membres de famille ».
Par ailleurs Me Justin Bahirwe ,tout en ne remettant pas en cause l’organisation interne de prisonniers autour du chef dit « kapita », il fustige cependant le comportement sadique et inhumaine ,que ce dernier inflige à tous ceux qui ne cèdent pas aux exigences et réserve un traitement dégradant ceux qui ne parviennent pas à obéir : « ce que je dénonce ;ces sont toutes ces pratiques illicites et prohibées par la loi , car nulle part la loi prévoit pour qu’un détenu soit visité il faut payer à l’entrée le policier ou le gardien ,mais également à l’intérieur pour accéder à un espace».
Quant à la question de savoir, s’il n’y a pas une certaine complicité tacite ou explicite des autorités pénitentiaire, notre source renseigne que cette situation peut s’expliquer par une certaine défaillance de l’administration pénitencier
C’est pourquoi notre source rappelle que le rôle de la prison est la resocialisation pour la personne détenue pour qu’en fin elle puisse s’amander par rapport au forfait commis, et reste convaincu qu’avec le changement exprimés lors des récentes élections en RDC, il y a lieu d’espérer que les nouvelles autorités vont apporter des solutions définitives et durables pour toutes ces questions épineuses qui jette du discrédit sur la RDC, surtout que cette dernière est membres du conseil des nations unies pour les droits de l’homme.
Par FULGENCE RUKATA