L’humanité célèbre ce 10 octobre, la journée internationale de la lutte contre la peine de mort. Instituée depuis 2003, cette journée peine encore à rallier certains états qui reste dubitatif. Si le thème retenu pour cette année est : « les conditions de vie dans le couloir de la mort » votre magazine s’est par contre penché sur la nécessité ou non de maintenir cette peine qui divise plusieurs états et les organisations internationales telles que : l’Union Europeenne, Amnesty International ou encore Human Wrights qui plaident mordicus pour son abolition dans le droit comme dans la pratique.
Dans la plus-part des états du monde, plusieurs tribunaux prononcent la peine de mort et ordonnent l’exécution des coupables et parfois des innocents.
Si de nombreux états évoquent la dissuasion, pour évoquer le maintien de la peine de mort dans leur législation, cependant dans l’histoire de l’humanité plusieurs erreurs judicaires ont été enregistrées ou des innocents ont été exécutés.
Comme certaines erreurs judicaires ont été rattrapées, des nombreuses personnes attendent jusqu’à ce jour du fond de leurs tombeaux d’etre réhabilité, pour avoir été éliminé à cause d’une erreur judicaire.
En effet dans de cas pareil, on s’aperçoit que la personne décédée pour un crime qu’elle n’a pas commis, non seulement on ne peut rien faire pour cet individu car il n’est plus de ce monde.
Pour le tenants de l’abolition de la peine de mort, la répression drastique de la peine de mort, n’est pas dissuasive, car la mort comme sanction n’a jamais empêché une personne motivée à commettre une infraction criminelle, surtout qu’il arrive par moment qu’un acte répréhensible soit commis sans préméditation ou sur l’impulsion du moment et même de manière accidentelle. Mais également, elle réfute la possibilité de réhabilitation et de deuxième chance.
Par contre pour les défenseurs de la peine de mort, cette sentence est juste pour le rétablissement de la loi pour ceux qui commettent des meurtres et des crimes inacceptables.
En somme bien que les états aient chacun un pouvoir, selon la législation en cours pour punir ceux qui commettent des crimes violents, la mort n’a jamais été une bonne solution pour quiconque peut importe la personne, qu’elle soit victime ou autre car cela ne fait que multiplier le nombre de meurtre. Car donner la mort c’est supprimer une vie, mais pas punir une personne, car la peine de mort relève de la vengeance, pas de la justice, mais également elle contribue à la deshumanisation de la société et à banaliser l’idée que la vie n’a qu’une valeur relative.
Par Fulgence RUKATA