Le 28 novembre à Bukavu dans l’est de la RDC, Iriba Fm, une chaine de radio communautaire a été scellée par les services du parquet de grandes instances de Bukavu. Après cette fermeture des réactions fusent de partout pour condamner la mise sous scellé de cette chaine de radio appartenant à un journaliste et aujourd’hui candidat député national pour le compte du parti de l’opposition. L’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice(ACAJ) et l’organisation Journaliste En Danger (JED) expriment leurs indignations et exigent la réouverture de cette dernière.
Dans un communiqué rendu 24heures après la fermeture, JED condamne avec la dernière énergie cette mesure qui réduit au silence ce média en cette période cruciale de la campagne électorale.
Elle demande ainsi au conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) de se saisir rapidement de ce dossier pour exiger la réouverture immédiate de la radio Iriba FM.
Pour sa part, l’ACAJ, estime que cette décision serait ordonnée pour empêcher cette chaîne à faire passer les messages de campagne de la coalition camp du changement dont fait partie son promoteur.
« Ce scellé serait ordonné pour empêcher ce médias à grande écoute à faire passer les messages de campagne électorale de la coalition UNC-UDPS », indique un communiqué de ACAJ.
Signalons que selon un communiqué de la direction de cette radio, le scellage est intervenu sans aucun motif avancé par les policiers envoyés. Et considère qu’il s’agit d’un acharnement, musèlement des medias et/ou un combat politique contre le promoteur de cette radio cadre de l’UNC et candidat national ville de Bukavu.
Par MWEMA Joseph