Dans une émission réalisée à la RADIO SALVE REGINA; l’auteur du livre » RWANDA VINGT-CINQ ANNÉES DE MENSONGES », Hervé Cheuzeville, explique ce qui est selon lui la vérité sur le parcours de cet homme d’affaire Rwandais, qui est présenté par le régime de Kigali, comme financier du génocide de 1994.
Selon Hervé, Kabuga a fait fortune avant l’arrivée au pouvoir de Juvenal Habyarimana, ce dernier était un Hutu du nord, comme Kabuga. L’arrivée au pouvoir d’Habyarimana en 1973 a certainement permis à l’homme d’affaires de faire encore davantage fructifier ses affaires. Cet homme d’affaire Rwandais est même marié à une femme tutsi, malgré que lui-même étant de la tribu Hutu. Ses relations amicales et familiales avec le président de la république dont l’une de ses filles, a même épousée le fils du défunt président Rwandais, Juvénal Habyarimana pouvaient aussi lui accorder des avantages pendant ce régime d’Habyarimana.
Hervé souligne aussi, qu’il se réjouit que cette arrestation se fasse en France car c’est Kabuga lui-même et sa famille qui l’aurait demandé pour un éventuel procès, qui permettra à l’inculpé de réfuter les accusations portées contre lui (accusations montées de toute pièce par le régime de Kigali)
Félicien Kabuga est un homme âgé de 84 ans, il a fui la justice internationale depuis 26 ans, il figurait dans la liste noir d’interpole jusqu’à son arrestation. Il parait Félicien Kabuga avait refusé la main tendue lui lancée par le FPR de Paul Kagame (alors dans la rébellion), pour financer le mouvement visant à renverser le pouvoir d’Habyarimana.
L’écrivain français dénonce un lynchage médiatique dont Kabuga est victime, et demande que si un procès sur cette affaire y en aura, qu’il se déroule dans l’équité pour permettre à l’inculpé de prouver son innocence.
Pour Rappel Hervé Cheuzeville a travaillé comme agent Humanitaire en Afrique, particulièrement en RDC comme chef de Mission de l’ONG Warchild Holland entre 2005 et 2006, qui avait une mission de soutenir la démobilisation et la réinsertion sociale d’enfants soldats, la protection d’enfants accusés de la sorcellerie, et enfants de la rue.
Par Christian Joseph Musenge