Pendant que l’épidémie de la maladie à virus Ebola sévit en République Démocratique du Congo et plus particulièrement dans la province du Sud-Kivu; une certaine opinion semble niée cette réalité en préjudiciant ainsi les efforts tant de l’autorité politique que sanitaire. Dans le souci de permettre la population à mieux appréhender cette épidémie mortelle; la Division Orovinciale de la Santé (DPS) en collaboration avec l’Organisation des Nations Unies pour l’Enfance(UNICEF) a organisé un briefing avec les journalistes et quelques organisations de relais communautaire afin de leur interpeller à mieux communiquer sur la maladie ce lundi 10 Août 2019 dans la salle de réunion de la DPS.
Pour madame Astrid, chargé de communication à l’Unicef Sud-Kivu, cette activité s’inscrit dans l’objectif d’interpeller les médias et tous les relais communautaires sur la dangerosité de la maladie à virus Ebola dans la communauté, et la nécessité de mener une sensibilisation massive avec la vraie information issue du ministère de la santé.
« l’Ebola est déjà une réalité dans la province du Sud-Kivu, est c’est une maladie très mortelle, contagieuse car une fois on contracte la maladie, pour avoir la chance de guérison, il faut avoir un traitement précoce avant le 5ème jour de l’infection; dans le cas contraire les chances de guérison sont minime » a-t-elle renseigné.
Par ailleurs Madame Astrid, a insisté sur les trois signes majeurs susceptible de penser qu’une personne a été infectée par la maladie à virus Ebola et auxquelles les médias doivent beaucoup insister dans leurs communications pour que la population puisse en tenir compte quotidiennement.
« il existe trois signes principaux: une forte fièvre, la diarrhée et le vomissement car en effet; les signes hémorragiques arrivent à la dernière minute quand les organes de la personne malade seront déjà détériorés; à cela s’ajoute d’autres signe secondaire comme la fatigue, articulation douloureuse, mal à la gorge…. il faut toujours consulter dans une structure sanitaire et pas chez les tradi-praticiens » affirme-t-elle
En outre madame Astrid a interpellé les médias à focaliser leurs sensibilisation sur les recommandations du ministère de la santé entre autres : les respect de l’hygiène élémentaire avec insistance sur les lavages réguliers de mains; ne touchez pas un visiteur qui semble être malade; en cas de décès d’une personne avec Ebola, il faut respecter l’enterrement digne et sécurisé; une fois listée comme contact il faut respecter les consignes comme la vaccination et un suivi de 21jours et enfin aux personnels soignants de respecter les mesures d’hygiène comme le port de gants,le tabliers.
De son côté, le docteur Claude Bahizire , le chargé de la communication de la division provinciale de la santé a demandé aux médias d’éviter la panique avec des fausses informations qui risqueraient de mettre la population dans la psychose, la stupeur et a affirmé que la porte de la division de la santé reste ouverte pour tout médias qui voudrait avoir la vraie information, car étant le seul organe censé communiquer l’évolution de la maladie dans la province.
Signalons que la République Démocratique du Congo est à son dixième épidémie de la maladie à virus Ebola et à ce jour depuis la résurgence de cette dernière plus de 2 877 cas ont été recensés dont 1 934 décès et 862 guerris, mais également dans la province du Sud-Kivu à ce jour, 3 cas sont confirmés dont 2 décès et 2 cas suspects.
Par Fulgence Rukata.