Diffuser des informations reçues des sources fiables, éviter à partager les informations non vérifier, avoir un œil regardant dans la rédaction entant que responsable, respecter la loi régissant la presse, etc.
Tels sont les engagements pris par les responsables des médias au cours d’un dialogue communautaire qu’a organisé l’ONG labenevolencija, ce jeudi 16 février 2023 à Bukavu.
Autour d’une table, les différents directeurs des radios, des autorités politico-administratives et des organes de la société civile de différents territoires du Sud-Kivu ont décortiqué le thème « comment la propagande et la désinformation, véhiculée par les médias classiques et sociaux renforcent les divisions dans la région des grands-lacs »
A en croire le facilitateur du jour, Honneur Safari, pour lutter contre la désinformation et la propagande de messages diffusés par les médias classiques et sociaux qui renforcent les divisions dans la région des Grands-lacs, les médias et les acteurs sociaux devrait:
Refusé de concevoir, de relayer ou partager la propagande, ne pas rater de tondre le cou a la désinformation et en donnant de bonne nouvelle, partager les expériences qui réussissent entre le peuple de la région des grands-lacs, adopter des attitudes positives envers son voisin, son prochain en évitant surtout la généralisation, etc
De son côté, Baudouin Kaba, chargé de programme de la Radio laBenevolencija, a fait savoir qu’il a été question de demander aux responsables des médias de revenir sur certains engagements qui se retrouvent dans le code de déontologie et d’éthique du journaliste congolais.
« On a pensé que dans le contexte qui est le nôtre présentement, il fallait nous outillé sur la manière de lutter efficacement contre la désinformation, la propagande qui divisent les populations au niveau de grand-lac »
Néanmoins, les médias s’affrontent à plusieurs défis qui les empêchent à bien exercer. Il s’agit en l’occurrence de la précarité, intériorisation des textes régissant le secteur mais aussi le manque du professionnalisme du côté de journaliste.
» Dans le contexte présent, nous devons vérifier et revéfirier en regroupant toute les sources avant la diffusion, c’est ne pas tout ce qui se retrouve sur les réseaux sociaux qui est fiable et tout ce que filtre les médias internationaux qui constituent pour nous une source incontournable. il faut prendre courage de sensurer pour ne pas tomber dans la génération. » A-t-il ajouté.
Il sied de rappeler que, depuis 2019, l’ONG labenevolencija met en œuvre la deuxième phase de son projet régional « Médias Pour le Dialogue » dans l’objectif de contribuer à l’amélioration de la stabilité et de la coopération régionale afin de promouvoir la cohésion sociale, la cohabitation pacifique et la création d’un climat de confiance au sein des communautés transfrontalière et migrantes.
Par Tecla Kahirho