Depuis plusieurs mois en République Démocratique en Général et la province du Sud-Kivu en particulier, le mouvement citoyen Lutte pour le Changement (Lucha) a mené plusieurs actions citoyennes en vu de demander à différentes maisons de télécommunications d’améliorer la qualité de service et la réduction de prix de crédit. Ce mardi 24 septembre 2019, la Lucha a organisé un sit-in au bureau d’Airtel à Bukavu qui s’est malheureusement transformé à une bagarre entre les services de sécurité commis à cette maison de télécommunication et les militants de ce dernier.
Pour Judith Maroyi militante de la lucha dans la ville de Bukavu renseigne que ses actions citoyennes s’inscrivent dans leur objectif de la lutte contre les antivaleurs sous toutes ses formes et l’injustice sociale.
« nous sommes venu demander à la maison de télécommunication Airtel qui a fait arrêter nos amis à Goma de le libérer sans conditions car l’activisme n’est pas un crime; mais également leur rappeler les engagement pris entre avril et juin à Goma celui d’améliorer la qualité et la réduire la facturation de ses services choses qui n’a pas été faites jusqu’à présent et quand les amis de Goma ont réclamé ils ont été arrêter et sont actuellement dans la prison de Munzenze à Goma » a-t-elle affirmé.
Par ailleurs au lieu que les responsable d’Airtel dans la ville Bukavu puisse recevoir les militants de la lucha pour un dénouement heureux de cette situation; ils ont proférés utiliser les agents de sécurité commis à la garde qui se sont livrer à une bagarre spectaculaire avec le militant de la lucha; une situation qui a étonné plusieurs observateurs.
Signalons que, plusieurs observateurs et analystes politiques se demandent jusqu’où ira le feuilleton Airtel et les mouvements citoyens qui prend de tournures de violence à chaque revendication et la nécessité de l’implication de l’autorité compétente dans ce dossier, en occurrence le ministre de poste et télécommunication s’avère une urgence pour préserver la paix sociale et la violence devenue une coutume lors de manifestations.
Par Fulgence RUKATA