Très utilisée dans la médecine comme un médicament très efficace dans le traitement contre la douleur et la fièvre, la dipyrone connu autrement dit sous le nom de « noramidopyrine » a été interdit par l’ordre national des pharmaciens depuis Décembre 2018 suite à ses effets secondaires avec des conséquences potentiellement mortelles pour les patients; curieusement ce médicament reste en circulation dans les différentes pharmacies et hôpitaux de la province du Sud-Kivu sous le regard impuissants des autorités compétentes.
La molécule de la noramidopyrine, connu sous le nom de dipyrone est un médicament utilisé pour ses propriétés antalgiques car souvent indiqué pour traiter la fièvre, et les douleurs légères ou modérées.
En effet depuis décembre 2018, suite à ses effets secondaires et potentiellement mortel car pouvant provoquer « l’agranulocytose grave », les réactions allergiques et le choc anaphylactique indépendamment de la dose administrée et la durée du traitement. Ce médicament, a été interdit par le conseil national de l’ordre de pharmaciens depuis le 6 décembre 2018 pour sa production, commercialisation et administration auprès des patients, et en conformité avec la note circulaire du secrétariat générale à la santé publique numéro MS1251/P /YRS/2018 à l’intention des professionnels de santé.
Curieusement contre toute attente et que cela puisse paraitre la dipyrone est omniprésente dans la quasi-totalité des pharmacies, hôpitaux, ainsi que les différents marchés de rues illégaux dans la province du Sud-Kivu.
Cette situation pousse certains observateurs et citoyen lambda de se demander qu’est ce qui pourrais expliquer cette léthargie de la part de l’autorité compétente et en occurrence le ministère de la santé censée réguler et mettre de l’ordre dans le secteur ?.
Enfin d’en savoir davantage les raisons réelles de ce non retrait de la dipyrone dans le circuit de médicaments au sud-kivu, votre magazine a effectuer en vain de joindre les autorités sanitaire compétentes pour de plus amples précisions, néanmoins selon des sources proches du ministère de la santé et qui ont requis l’anonymat, cette situation est bel et bien connue par le ministère de la santé, mais le plus grand obstacle est lié par le fait que jusqu’à présent il n’existe pas des mesures d’applications de cette note de l’ordre national des pharmaciens et surtout la cause sous-jacente est intimement du à un manque d’une solution alternative car il est pratiquement impossible de retirer un médicament sur le marché tant qu’il n’y a pas un autre pouvant le remplacer.
C’est pourquoi le gouvernement congolais à travers le ministère de la santé devrait s’investir dans un délai raisonnable afin d’apporter des solutions à ces problèmes de santé publique , comme trouver des produits alternatifs ou financer les différents centres de recherches dans le pays pour le bien de la population , car en effet cette situation semble apparemment banal, mais qui à la longue constitue une bombe en retardement pour toute la nation car une nation forte est une nation où la population est en bonne santé.
PAR FULGENCE RUKATA
c’est tout à fait normal que l’ordre des pharmaciens aient demandé le retrait de ce produit.alors son retrait pourrait etre mise en oeuvre par l’introduction d’un autre antipyretique ou analgesique en remplacement de la dipyrone.on ne peut pas retirer un medicament tant que son remplacent n’est pas là.il vous souviendra qu’il ya un medicament antipyretique « acide acetylsalicilique » mais qui n’a rien réagit pour ce qui conserne la fiévre.alors la dipyrone était très efficace pour la neutralisation de la fiévre.