A quelques jours de le la tenue des scrutins des élections en République Démocratique du Congo, le Collectif Paix et Solidarité s’oppose à un processus électoral qu’il juge sans transparence et consensus. Dans une conférence de presse tenue à Bukavu, ce samedi 30 novembre 2018, ce collectif réclame une transition sans Kabila qui serait dirigée par des personnalités neutres.
Ce regroupement des mouvements citoyens s’entend appliquer l’article 64 de la constitution et cela pour plusieurs raisons et avec des dirigeants qui font un refus de la transparence dans l’organisation des élections.
Pour ce collectif, tout processus électoral et démocratique doit commencer par le respect des textes existants en RDC. Pour eux, le schéma électoral actuel a commencé dans la violation flagrante des textes. Notamment, la violation de la loi électorale, la violation du calendrier par l’introduction de la machine à voter, la corruption du fichier électoral avec les électeurs sans empreintes et des doublons.
Le collectif Paix et Solidarité estime que le processus est flou, personne, même les candidats ne savent ce qui se passent à quelques jours des élections.
Sous peine de faire appelle aux contestations des résultats, cette collection préconise une organisation d’une transition sans Kabila avec des personnalités neutres comme le cardinal Mosengo Et/ou le Docteur Denis Mukwege.
Le Collectif Paix et Solidarité est regroupement des organisations non partisanes de la société civile qui a pour objectif la réclamation du respect des textes régissant la République Démocratique du Congo.
Cette organisation a vu le jour sous l’initiative du professeur Jean Bele de Boston le 1 septembre 2016.
Par Isaac Musharhamina