La cour constitutionnelle tranche en faveur de Théo Kasi : salut ou damnation à l’égard du Sud-Kivu ?

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Destitué par l’assemblée provinciale en novembre 2022, Theo Ngwabidje Kasi a introduit la requête en constitutionnalité, indiquant que ce vote était émaillé de plusieurs irrégularités. En réponse à sa requête, il a été réhabilité, le mercredi 22 mars, dans ses fonctions de gouverneur de la province du Sud-Kivu par la cour constitutionnelle.

De prime à bord, mieux serait de nous mettre d’accord sur certains aspects qui définissent les compétences de la cour constitutionnelle. Celle-ci, non seulement elle est un organe d’Etat indépendant, mais aussi elle est autonome et a pour compétence de protéger la constitution et la légalité de tous les textes règlementaires.

Au vu de ces compétences, il n’y a nul doute de penser que la cour constitutionnelle tranche tous les dossiers en sa possession en analysant non seulement la légalité mais aussi tous les autres faits susceptibles de préserver l’intérêt de l’entité concernée. Pourquoi alors vouloir se rétorquer contre sa décision ?

Innumérable est la liste de personnes qui souhaitent vivre dans un Sud-Kivu développé. En même temps se sont-elles qui font la guerre aux dirigeants en place, oubliant que la stabilité politico-administrative est l’un des facteurs clés favorisant le développement d’une entité. Est-ce possible d’espérer à un quelconque développement dans une province où la défensive contre les motions est restée la seule préoccupation de l’exécutif ?

Plusieurs sont ceux qui pensent qu’un nouveau chef à la tête du Sud-Kivu ferait des merveilles dans ces quelques mois qui nous séparent des élections, pendant que ces mois ne suffiraient même pas pour installer ne fût-ce que son gouvernement. Ne serait-il pas impérieux de laisser à Ngwabidje un peu de temps flegmatique afin de voir s’il concrétisera son plan d’action ?

Depuis plus de deux ans, c’est chaque jour que le législatif accuse l’exécutif de me-gestion, tout le monde en est témoin ! Les accusations n’étant amplement pas suffisantes il en fait suivre des motions, lesquelles empirent la situation. Désolant, le législatif perpètre des agissements similaires à ceux qu’il condamne !

Le Sud-Kivu a besoin d’un dirigeant qui maitrise les rouages administratifs et sécuritaires de la province pour espérer au développement, tant soit peu, avant les probables élections de décembre 2023. Néanmoins, son expérience seule ne suffit pas pour y arriver, il a aussi besoin de travailler dans un contexte politiquement et administrativement stable, dépourvu des motions et autres tracasseries politiciennes, mais pas de l’opposition républicaine.

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