La date du 7 novembre est consacrée à l’écrivain africains depuis 1992, à l’initiative de l’Association Panafricaine des Ecrivains (PAWA, Panafrican Writers Association) et l’Association des Ecrivains Sénégalais (AES). Cette journée est donc une occasion de penser à eux, de les encourager et surtout de rendre hommage à tous les écrivains africains ceux-là même qui sont quotidiennement au cœur de la formation et de l’épanouissement des africains, sans qui, la culture africaine aurait perdue ses repères. En cette 26ème édition, il s’agit sans doute de faire un état des lieux de ce que les Africains ont fait de la démocratie et de la littérature sous le thème : « littérature, démocratie et pouvoir ».
L’histoire a démontré que beaucoup de pays ont connu la gloire à travers le développement de leur littérature, l’Allemagne, la France et la grande Bretagne en sont les exemples les plus élogieux. Et la littérature africaine a, depuis sa naissance, toujours pris une part importante dans l’histoire du continent.
Mais, en Afrique, il n’est pas rare de retrouver, de nombreux écrivains méconnus, négligés et voire même oubliés. Des écrivains dont personne ne se souvient plus forcement du nom.
Cependant, pour la communauté des écrivains africains, il est moment de mener des réflexions judicieuses sur la démocratie dans le continent qui jusqu’ici demeure instable : Troubles des élections, refus d’alternance de certains dirigeants, et des violations des droits de l’homme. Ainsi, les hommes de lettres doivent tenter de réfléchir sur les mesures à mettre en place pour que la démocratie africaine se répare des maux qui la minent.
Sont considérés comme écrivains ceux qui pratiquent un métier relevant de l’écriture littéraire, et donc particulièrement : les romanciers, les essayistes, les nouvellistes, les poètes, les fabulistes, les dramaturges, les critiques littéraires et les pamphlétaires.
Par MWEMA Joseph