Depuis la fermeture temporaire de la douane suite aux mesures de préventions contre la propagation du Coronavirus, les habitants de Bukavu ne pouvant pas traverser pour voyager, ils sont obligés d’attendre leurs cargaisons en dehors de la douane…ce qui pourraient leur faciliter la tâche si les agents douaniers n’avaient pas entretenu des procédures floues exigeants des paiements selon leurs humeurs et non pas selon la tarification douanière en vigueur.
Dans une enquête initiée par Echos de l’Évangile Magazine, alerté par certains petits commerçants, chauffeurs et mêmes des voyageurs retournant au pays ; qui ont exprimé leur souffrance pour les traversées de la douane en cette période de la pandémie de Covid-19.
Marie l’agent de la DGDA qui seconde le receveur de la DGDA, est une dame en pleine énergie qui au lieu d’appliquer les exigences de la législation en matière de douane ; ne sait pas distinguer un petit colis qu’un chauffeur ou voyageur peut transporter comme bagage en main, Cette dame de la DGDA taxe selon sa volonté, son humeur et non pas selon la loi qui fixe des tarifications douanières.
Des colis se perdent dans le désordre qu’elle a créé en exigeant des frais énormes dont certains commerçants se retrouvent ne pas disposer sur place et laisse leurs colis pour aller chercher des frais complémentaires…malheureusement cette douane n’a pas un dépôt pour entreposer ces colis qui finissent par se perdre sans que le propriétaire ait la possibilité de réclamer, d’autant plus qu’aucun document de saisi des marchandises ne lui est délivré.
Comment un agent gradé peut entretenir tout ce système de tracasserie devant tous ses collègues sans que leur hiérarchie ne prenne des mesures pour lui interpeller ?
Nombreux commerçants ont déjà déploré la perte des leurs colis ces derniers jours. Les marchandises arrivent dans la douane à l’absence des propriétaires qui ne sont plus autorisés d’accéder dans les installations de cette frontière, en suite les agents de la douane retirent une partie sur ces colis et les gardent sans donner un document pour que le propriétaire revienne suivre sa marchandise.
Ces tracasseries ont comme conséquence la hausse des prix des produits sur le marché, avec des commerçants qui après avoir subi des paiements forfaitaires surfacturés, ils n’ont d’autres choix que de monter le prix de leurs produits pour chercher comment récupérer le bénéfice de leurs marchandises.
L’autorité provinciale devait au plus vite se pencher de cette question qui risque d’exploser si rien n’est fait.
Un témoin que nous avions interrogé, affirme avoir été bloqué toute la journée à cette frontière dans les négociations avec Madame Marie l’agent de la DGDA : « qui ne fléchit pas dans ses décisions ! Selon notre source ; si l’Agent Marie taxe tel montant vous devez payer et ne rien discuter… et malheureusement cet argent est perçu sans quittance ni preuve de paiement quelconque, elle prend l’argent et met dans le tiroir de son bureau alors qu’à côté de son bureau, il y a le guichet de la CADECO qui est commis à cette frontière pour des paiements des taxes douanières. »
Dossier à suivre…